« Un match amical France-Algérie dans un futur proche », le projet des présidents des deux fédérations
FOOTBALL•Le président de la fédération de foot algérienne a assuré mardi qu’il souhaitait organiser dans un « futur proche » une rencontre entre son pays et la France, en AlgérieM.D avec AFP
«Il y aura très certainement dans un futur, on va dire proche, un France-Algérie », a déclaré le président de la Fédération algérienne, Kheïreddine Zetchi, après la victoire des « Fennecs » contre la Colombie (3-0), mardi à Lille. « Nous avons très bien discuté avec le président (de la Fédération française) Noël Le Graët. On va continuer à le faire pour convenir d’un prochain match dans l’année ou l’année et demi qui suivra », a-t-il complété, en marge du premier match de la sélection algérienne organisé sur le sol français depuis 2008.
« Ce match se passera en Algérie », a encore précisé mardi le sélectionneur algérien Djamel Belmadi. « Jouer contre les meilleurs, le champion du monde, cela doit être quelque chose que tout le monde a envie de voir. Je sais qu’en Algérie, tout se passera bien. J’espère qu’on aura, d’ici là, la livraison de certains (nouveaux) stades ».
« Aucune décision prise » pour le moment
Les deux présidents de fédérations se sont rencontrés lundi à Paris pour parler notamment du projet de match amical entre les deux sélections à l’automne 2020 en Algérie, mais « aucune décision n’a été prise », avaient-ils annoncé lundi. Ils ont prévu d’évoquer « cette perspective » à l’occasion d’une visite de Noël Le Graët en Algérie « au cours du premier trimestre 2020 », avaient-ils encore indiqué dans un communiqué commun.
Hautement symbolique en raison de l’histoire commune aux deux pays, la seule rencontre France-Algérie a eu lieu en octobre 2001. Le match avait été interrompu après l’envahissement du terrain par des supporters algériens alors que le score était de 4-1 pour la France. « Il est temps de faire ce match » en Algérie, avait déclaré en septembre Le Graët, fervent partisan d’une telle rencontre entre les deux nations, tout en évoquant « des affaires de sécurité » et une nécessaire concertation avec l’Élysée sur ce sujet.