FOOTBALLLe Stade Rennais lâche encore des points et peut dire adieu à l'Europe

Rennes-Nice: Les Bretons lâchent encore des points et peuvent dire adieu à l'Europe

FOOTBALLEn manque de réussite, le Stade Rennais n'a pas pu faire mieux qu'un match nul face à Nice ce dimanche
Jérôme Gicquel

Jérôme Gicquel

Pour jouer l’Europe la saison prochaine, le Stade Rennais est désormais condamné à l’exploit de battre le PSG en finale de Coupe de France le 27 avril. Car pour le championnat, la messe est presque dite. Après leur match nul frustrant ce dimanche après-midi à domicile face à Nice (0-0), les Bretons continuent de piétiner et pointent désormais à huit longueurs des places européennes. Mathématiquement, l’exploit est encore possible. Mais à six journées de la fin, il faudrait un incroyable alignement des planètes pour que les Rennais soient dans le wagon européen à l’issue de la 38e journée.

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A l’issue de la rencontre, les hommes de Julien Stéphan refusaient toutefois de s’avouer vaincus. « Aucune équipe ne va gagner tous ses matchs à moins d’un exploit, donc à nous d’y croire », a indiqué l’attaquant M’Baye Niang. « C’est compliqué, on est assez loin au niveau comptable. Mais même si l’espoir est maigre, il faut continuer à jouer le coup à fond », a souligné Damien Da Silva, de retour de blessure.

Deux poteaux et une barre

Dans le jeu, les Bretons ont largement dominé les débats face à des Aiglons bien pâles. Mais ils ont cruellement manqué de réussite, touchant par trois fois les montants de Benitez. D’abord sur un coup franc de Ben Arfa sur le poteau (12e) avant qu’Hunou ne trouve la barre et le poteau en l’espace de seulement deux minutes en fin de rencontre (79e et 81e).

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Frustré par tant de malchance, le coach Julien Stéphan voulait toutefois retenir le positif. « Il y a la satisfaction d’avoir vu une équipe très cohérente du début jusqu’à la fin et d’avoir retrouvé une grosse solidité défensive », a-t-il indiqué.

Le coach rennais pouvait également souffler à l’issue de la rencontre car il pourra compter sur tout son effectif pour la finale au Stade de France. Sous le coup d’une suspension en cas de carton jaune, M’Baye Niang, Ismaïla Sarr et Clément Grenier ont évité la biscotte. Et gagné le droit de rêver à un trophée qui fuit le Stade Rennais depuis de trop nombreuses années.