FOOTBALLEn ne changeant rien ou presque, DD tient la recette du succès des Bleus

France-Islande: On prend les mêmes et on recommence... Deschamps tient la recette du succès de l'équipe de France

FOOTBALLAvec le même XI qu'au Mondial (à une exception près), l'équipe de France semble avoir trouvé ses automatismes
Aymeric Le Gall

Aymeric Le Gall

L'essentiel

  • Didier Deschamps a à peine modifié son groupe vainqueur de la Coupe du monde pour les deux premiers matchs de qualif' à l’Euro 2020.
  • Et visiblement la recette fonctionne puisque les Bleus ont enchaîné deux victoires probantes en quatre jours.
  • En ne bouleversant pas son groupe de champion du monde, le sélectionneur pense tenir la recette de ses succès futurs.

De notre envoyé spécial au Stade de France,

Deux victoires en deux matchs, huit buts marqués, un seul encaissé et la première place du groupe H chipée à la Turquie grâce aux pions de Mbappé et Griezmann en fin de match contre l’Islande, l’équipe de France entame cette phase de qualif' à l’Euro 2020 de la meilleure des manières. Et après quelques matchs post-Mondial plus mitigés (dont une élimination en Ligue des Nations face aux Pays-Bas), les Bleus semblent à nouveau avoir enclenché un cycle positif, forts qu’ils sont de leur vécu en commun issu de l’aventure russe l’été dernier.

D’ailleurs, plus les semaines passent et plus on se dit que ça va être compliqué pour ceux qui n’étaient pas du voyage en Russie de se faire ne serait-ce qu’une riquiqui petite place dans ce groupe. Et si l’on a pu douter de la pertinence pour Didier Deschamps de ne rien vouloir changer ou presque avant ces deux premières rencontres officielles de qualification, on doit bien admettre qu’on se sent un peu cons désormais. « Au foot, quand ça gagne, tout passe », disait-il justement à nos confrères de L’Equipe la semaine dernière. Or les Bleus gagnent. Et avec la manière en plus.

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Pas mal critiqués par leurs adversaires et une partie de la presse internationale malgré leur sacre en Russie, les hommes de Didier Deschamps vont peut-être faire fermer quelques bouches d’ici au mois de juin et les nouveaux rendez-vous contre la Turquie et Andorre. Car entre la nette victoire en Moldavie (4-1) et celle de lundi soir, plus probante encore, les Français ont dégagé une certaine impression de facilité. Alors certes, ce n’était que des petites nations en face (surtout la Moldavie), mais il faut tout de même se les farcir ces défenses à 5, avec un bloc bas et des mecs qui ne sont pas là pour jouer.

La continuité, recette fétiche de DD

Et si le secret de cette montée en puissance dans le jeu tenait justement à ça, à cette continuité post-Coupe du monde 2018 ? C’est en tout cas ce que nous ont dit les joueurs en zone mixte après la rencontre. Benjamin Pavard : « On s’entend vraiment, vraiment hyper bien. On voit qu’il y a une vraie cohésion de groupe, on est une équipe soudée, ça vit aussi bien sur le terrain qu’en dehors et ça se ressent dans notre manière de jouer. C’est aussi ça qui fait notre force. »

Après lui, Antoine Griezmann a évoqué l’immuable système en 4-2-3-1 qui semble désormais parti pour durer un moment. « On connaît bien ce système de jeu et on le maîtrise vraiment, s’est félicité l’auteur du quatrième but face à l’Islande. Et comme en plus on s’entend tous très bien, forcément ça aide après sur le terrain. »

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C’est vrai que contre l’Islande, les Bleus ont paru très à l’aise dans le système mis en place par Deschamps et on a eu cette impression flagrante que les joueurs se trouvaient les yeux fermés. C’est donc ça, le fameux « vécu » sur lequel chaque sélectionneur aimerait pouvoir se reposer et dont Deschamps vante les mérites à chaque fois qu’il en a l’occasion.

Interrogé à Clairefontaine au début du rassemblement, le sélectionneur s’était défendu de fermer son groupe aux joueurs qui ne sont pas champions du monde, tout en précisant tout de même qu'« il n’y a pas d’obligations de régénérer [son groupe]. S’il n’y a pas de fermeture, je vais pas non plus ouvrir pour ouvrir ». Jusqu’ici, c’est difficile de donner tort à Deschamps.