FOOTBALLUne attitude, des idées mais pas le résultat pour le Bordeaux de Sousa

Bordeaux-Rennes: Une attitude, des idées mais pas encore le résultat pour les Girondins de Sousa (1-1)

FOOTBALLLe Portugais a vécu une première contrastée sur le banc bordelais
Clément Carpentier

Clément Carpentier

A trois petites minutes près, Paulo Sousa réussisait le coup parfait pour sa première en tant qu'entraîneur des Girondins de Bordeaux. Mais malheureusement, M'baye Niang « a un peu tout gâché », comme le fait remarquer Youssouf Sabaly, en égalisant au bout du temps additionnel pour le Stade Rennais. Un match nul (1-1) rageant pour le Portugais car jusque là, son équipe « avait parfaitement fait ce qu'il voulait. » Et il voulait beaucoup de choses.

Du changement en veux-tu en voilà

Tout d'abord, il a fallu pour ses joueurs s'adapter à un nouveau système de jeu avec une défense à trois en attaque et à quatre en phase défensive. « Ce n'est pas évident mais on doit être capable de mettre ça en place », avoue le défenseur sénagalais qui a surtout joué ailier dans cette rencontre et délivré un bon centre sur l'ouverture du score de François Kamano (1-0, 58e). Le neuvième but de l'attaquant bordelais cette saison en Ligue 1.

François Kamano a retrouvé le chemin du but.
François Kamano a retrouvé le chemin du but.  - Nicolas Tucat / AFP

Ensuite, les Girondins doivent intégrer avec une nouvelle philosophie. Celle de presser constament leus adversaires. Et là, ça pique. Pour sa première semaine, Paulo Sousa avait dû réduire les charges de travail à l'entraînement car ses joueurs ne suivaient pas le rythme physiquement. En effet, le Portugais n'a pas de baguette magique et ça s'est vu : « C'était compliqué en deuxième mi-temps. C'était dur. On a manqué de fraîcheur. On a fini par céder des espaces. Et en plus, on n'a pas eu de chance avec ce but à la dernière minute.»

La thérapie de groupe va se poursuivre

Mais Paulo Sousa ne s'arrêtera évidemment pas à ça. Il est là pour construire sur le moyen terme. Ce match nul ne changera d'ailleurs rien à la saison des Girondins toujours 13e de Ligue 1 avec 12 points de retard sur l'Europe et 13 points d'avance sur la zone de relégation. « Ce qui m'importe aujourd'hui, c'est l'attitude des joueurs et elle est bonne », souligne-t-il en bon psychologue. La thérapie de groupe va donc se poursuivre pendant la trêve internationale.

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Mais, elle n'aura de « trêve » que le nom car ça risque de suer à grosses gouttes du côté du château du Haillan d'ici le match à Amiens le 31 mars. Sachant que derrière ce déplacement en Picardie, le nouveau patron des Girondins aura droit à son premier grand rendez-vous avec la réception de l'Olympique de Marseille. Le chantier bordelais est immense aujourd'hui mais avec de la «bonne volonté» comme il dit, tout est possible. Attendons donc la suite.