FOOTBALLOn vous raconte le périple londonien des 5.000 supporters rennais

Arsenal-Rennes: Marée humaine, planche de palets et boucan d’enfer... C'était le périple londonien des supporters rennais

FOOTBALLQuand les Bretons se déplacent pour supporter le Stade Rennais, ils ne font pas les choses à moitié
Aymeric Le Gall

Aymeric Le Gall

L'essentiel

  • Après un premier déplacement mythique à Séville en 16es de finale, les Rennais ont remis ça à Londres jeudi soir.
  • Ils étaient plus de 5.000 à avoir investi la capitale londonienne pour supporter leur équipe.
  • 20 Minutes les a suivis une bonne partie de la journée, on vous raconte ça ici.

De notre envoyé spécial à Londres,

Leur folle virée sévillane​ avait donné le ton de ce que serait, pour les supporters rennais, ce déplacement historique à Londres dans le cadre des 8es de finale retour de Ligue Europa contre Arsenal. Et on n’a clairement pas été déçu. Les Londoniens non plus, d’ailleurs. De 3.000 en Andalousie quelques semaines plus tôt, le contingent breton a presque doublé entre-temps pour atteindre les 5.000 ou 6.000 en Angleterre jeudi soir.

Que ce soit par les airs, la mer, la route ou le rail, c’est une vague rouge et noire qui a submergé la capitale anglaise, et ce n’est pas la grève des douaniers français à la Gare du Nord de Paris qui allait les décourager.

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Bon, elle en a quand même fait flipper plus d’un, comme Gwennole, qui a commencé à sérieusement claquer des fesses quand on lui a raconté notre propre galère mercredi matin, avec près de 4 heures de retard au départ de l’Eurostar. « C’était compliqué à ce point ? Tu me fais peur pour demain », nous a-t-il écrit, probablement en PLS de chez lui. On vous rassure, plus de peur que de mal pour ce fidèle du Stade Rennais qui a tout de même fini par arriver à Londres dans les temps.

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Londres ou Londrennec ? On ne sait plus trop

Une fois sur le sol anglais, c’est en meute que les Rennais ont déambulé, bu et chanté dans les rues du centre-ville de Londres. Pour notre part, c’est un peu plus au nord, du côté du joli quartier de Camden Town, non loin de l’Emirates, que nous les avons croisés. Aux terrasses des bars, dans les bars, sous le bar, il n’y avait que du Breton partout. Mais très vite, c’est vers Highbury Fields, le grand parc qui jouxte le nouveau stade d’Arsenal (et qui porte le nom de l’ancien) que les supporters bretons se sont retrouvés. Le Roazhon Celtic Kop, le principal groupe de supporters du SRFC, avait donné rendez-vous à tout le monde pour « partager une dernière bière ensemble avant d’aller au stade en cortège ». Une dernière bière ??? T'as qu'à croire, ouais !

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Là-bas, ce sont plusieurs centaines, peut-être même des milliers de personnes, qui ont prolongé le plaisir (et l’apéro). Vous noterez qu’après le ferry, le parc d’Highbury Fields fut aussi le théâtre de partie de palets. Car si vous ne le saviez pas, que ce soit en festival, en voyage de noce ou a un enterrement, le Breton ne se déplace JAMAIS sans sa planche de palets. Et si vous ignorez jusqu’à l’existence même de ce jeu, tant pis, on ne peut plus rien pour vous.

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La suite ? Un immense cortège bruyant et festif qui s’est lancé à l’assaut de l’Emirates Stadium.

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L’Emirates Celtic Park

Une fois dedans, bien avant que les fans d’Arsenal ne garnissent les gradins, les Rennais se sont chauffé la voix et malgré la sono qui crachait à fond un bon petit London Calling des Clash, ils ont réussi à mettre un joli boxon. Au coup d’envoi, on a aussi eu droit aux traditionnels craquages de fumigènes, du genre que les Anglais n’ont plus l’habitude de voir dans leur contrée. Le club sera certainement prié de passer à la caisse pour ça, mais quand on aime on ne compte pas.

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On ne vous cache pas que le début de rencontre tout feu, tout flamme des Gunners a quelque peu refroidi les ardeurs celtiques (encore que) mais jamais les Rennais n’ont cessé d’encourager leur équipe. Un soutien sans faille que les joueurs n’ont pas oublié de saluer après la rencontre. Benjamin Bourigeaud : « On retiendra surtout ces supporters incroyables qui nous ont poussés jusqu’au bout, on l’a encore vu aujourd’hui, même si on a perdu ils étaient là à la fin du match pour mettre une ambiance magnifique. Je tiens à les remercier parce qu’ils nous ont aidés tout au long de cette aventure à nous surpasser. Quand on voit le nombre de kilomètres qu’ils ont fait pour venir nous soutenir partout en Europe, le nombre d’heures qu’ils ont passé devant notre stade pour avoir des places, franchement chapeau à eux. »

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« On va essayer de ramener quelque chose au peuple breton parce qu’il le mérite », a quant à lui promis Mbaye Niang, qui évoquait alors la demi-finale de Coupe de France à venir contre Lyon le 2 avril prochain. Julien Stéphan, qui avait tenu à les féliciter dès mercredi lors de sa conférence de presse d’avant-match, est revenu sur la pelouse bien après le coup de sifflet final pour applaudir cette marée rouge et noire. Donnant-donnant puisque ceux-ci le lui ont bien rendu en scandant son nom à plusieurs reprises. C’est à ce moment-là que nos chemins se sont séparés, mais à l’heure où nous écrivons ce papier (tard) et possiblement à l’heure où vous le lirez (tôt), ils seront peut-être encore dans les bars à se remémorer les bons souvenirs de leur épopée européenne. Il y a tant de choses à en dire.