Coupe de France: Le gardien de Marignane-Gignac a une «technique» secrète pour les pénaltys
FOOTBALL•Les Provençaux de Marignane-Gignac (National) sont sereins en cas de prolongations et de tirs au but, ce mercredi soir, en huitièmes de finale, face aux Nordistes de Croix (National 2)…Jean Saint-Marc
L'essentiel
- Le gardien de Marignane-Gignac Nicolas Zaccarelli s’est illustré en seizièmes de finale face à Clermont : il a arrêté trois tirs au but consécutifs.
- Le portier provençal confie son étonnante « technique » avant le huitième de finale face à Croix.
Steve Mandanda, qui encaisse pénalty sur pénalty, pourrait s’inspirer des exploits de son voisin Nicolas Zaccarelli, gardien de Marignane-Gignac. Le portier de 32 ans, qui évolue en National (troisième division) a arrêté trois tirs au but consécutifs en seizièmes de finale de Coupe de France, début janvier, face à Clermont.
« Je n’avais jamais vu ça, trois pénaltys sur trois, c’était incroyable », se remémore son entraîneur Patrice Eyraud, très fier de son deuxième gardien, recruté cet été. « On savait qu’il était très bon car il jouait déjà dans le coin, mais on ne pensait pas faire venir un spécialiste des pénaltys », sourit le coach de Marignane-Gignac.
« Les attaquants se mettront la pression »
Comment Nicolas Zaccarelli a-t-il développé cette technique quasi infaillible ? Il a accepté de confier son secret à 20 Minutes :
« Ça date du début des années 2000. J’étais jeune, j’ai vu un reportage qui disait que c’est la position des hanches du tireur qui détermine le côté où il va tirer. Si les hanches sont droites, il va tirer côté ouvert. Si les hanches sont inclinées, il va tirer petit côté. Je teste cette technique depuis des années et je dois en être à 80 % de pénaltys arrêtés, sans déconner… » »
Vous vous en doutez, la fameuse « technique » n’est pas infaillible. Nicolas Zaccarelli : « Je t’avoue que je n’ai pas le truc pour aller les chercher en lucarne. Et je galère un peu quand ils sont au milieu de la cage, aussi ! » Confiant avant le premier huitième finale de sa carrière (et de l’histoire de son club), Zaccarelli estime que cette réputation « peut déstabiliser les attaquants en cas de prolongations, en tout cas ils se mettront plus la pression ! »
aSon coach, en tout cas, n’a pas décidé d’en faire une stratégie pour ce huitième face à Croix (Nationale 2) : « J’espère surtout qu’on va se qualifier dans le temps réglementaire, glisse Patrice Eyraud. Car il n’y a rien de plus stressant pour un coach qu’une séance de tirs au but ! » Même avec un spécialiste sur la ligne…