L'essentiel

  • Le Racing s’est imposé à Lyon (1-2) grâce à des buts de Ludovic Ajorque et Lamine Koné.
  • Après avoir déjà fait tomber Lille et l’OM, les Alsaciens signent un parcours remarquable en Coupe de la Ligue, en intégrant le dernier carré.
  • A l’image de Dimitri Lienard, ils espèrent « ne pas tirer le PSG » lors des demi-finales.

Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 1997 et 2005, le RCSA semble à nouveau être sur son petit nuage dans cette épreuve depuis un peu plus de deux mois. Vainqueurs (1-2) à la surprise générale mardi au Parc OL, les Strasbourgeois ont mine de rien éliminé trois équipes du Top 6 de Ligue 1 (Lille, l'OM et donc Lyon) pour se hisser dans le dernier carré. « Des tirages vous obligent à vous révéler, à aller chercher au plus profond de vous-même. Ce soir, c’était un peu le cas. »

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Thierry Laurey a trouvé la bonne formule pour décrire la performance de son groupe, auteur d’un « match solidaire ». Le tout avec une vraie bonne étoile à Décines, entre trois montants en sa faveur et un penalty totalement vendangé par Nabil Fekir. « On a eu un peu de réussite, mais de là à parler de hold-up… J’ai la conviction qu’on a provoqué cette réussite en mettant en difficultés les Lyonnais », décrypte l’entraîneur alsacien, qui a bien réussi son coup en alignant un 5-4-1 très solide avec Ludovic Ajorque en pointe.

« On savait de toute façon qu’on allait souffrir contre l’OL »

Premier buteur sur penalty (0-1, 26e), l'attaquant s’est montré très précieux pour permettre à son équipe de lancer des contre-attaques face à un OL clairement dominateur (66 % de possession de balle et 20 tirs à 6). « On savait de toute façon qu’on allait souffrir contre l’OL, confie Dimitri Lienard, entré en jeu à un poste inhabituel de latéral gauche (15e), en raison des douleurs au dos de Kenny Lala. On n’est pas bête, on sait qu’individuellement, les Lyonnais sont plus forts que nous. Mais avec notre force collective, on a montré qu’on était capable de faire de belles choses. »

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Sans complexe, le Racing ne s’est notamment pas laissé abattre par l’égalisation de Bertrand Traoré (49e), reprenant l’avantage trois minutes plus tard sur un coup de tête rageur de Lamine Koné (1-2). Tout sauf un hasard pour un club spécialisé en surprises dans les matchs de gala depuis son retour dans l’élite en 2017, à l’image des succès contre le PSG (2-1) et l’OL (3-2) la saison passée à la Meinau.

« Des joueurs avec un tempérament et un état d’esprit exemplaires »

« Contre les grosses équipes, je n’ai pas souvenir d’avoir pris une déculottée, hormis la première journée à Lyon la saison passée (4-0), apprécie Dimitri Lienard. On arrive à rivaliser sur un match parce qu’on a des joueurs avec un tempérament et un état d’esprit exemplaires ». Autant de caractéristiques qui accompagnent la belle aventure actuelle des Strasbourgeois (actuellement 7es en L1) en Coupe de la Ligue.

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« On ne se prend pas la tête et ça nous réussit car on passe les tours les uns après les autres », sourit Bingourou Kamara, déterminant mardi, notamment sur un spectaculaire double arrêt face à Nabil Fekir puis Martin Terrier (74e).

« On a des tirages très compliqués à chaque fois »

De quoi rêver d’un troisième sacre dans cette épreuve ? « Quand tu es en demi-finale, tu n’as qu’une envie, c’est d’aller en finale. C’est aussi simple que ça », commente Thierry Laurey, qui s’imagine donc bien au stade Pierre-Mauroy de Lille le 30 mars prochain.

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Pour y parvenir, Dimitri Lienard pose ses conditions : « On a des tirages très compliqués à chaque fois. On a appris que si on passait en Coupe de France [le 16 janvier à Grenoble], on prenait le PSG au Parc des Princes. Cette fois-ci, on espère jouer à la Meinau et ne pas tirer Paris. » En tout cas, on te le souhaite, Dimitri.