La magie du football se cache parfois où on ne l’attend vraiment pas. Par exemple, dans un Stadium déserté (10.279 spectateurs recensés), par un dimanche après-midi pluvieux, lors d’un anonyme Toulouse-Dijon, deux équipes de Ligue 1 moribondes. Un ciseau retourné de Max-Alain Gradel (72e), suivi d’une reprise pleine lucarne du remplaçant Aaron Leya Iseka, bien servi par le même Gradel (77e), ont ranimé une enceinte alors totalement éteinte (comme le capitaine ivoirien de Toulouse jusque-là).

Réduit à dix dès la cinquième minute suite à l’expulsion de son gardien Baptiste Reynet, mené 0-2 après des buts de Nayef Aguerd (24e) et Mehdi Abeid (69e), le TFC a montré un orgueil qu’on ne lui soupçonnait pas.

Et maintenant, Reims et Lyon pour Toulouse

Inconsistants pendant près de 70 minutes, les Violets ont certes enquillé un onzième match d’affilée sans victoire en Ligue 1, malgré un ultime raid du capitaine Gradel conclu par une frappe dans le petit filet dijonnais, tout au bout des arrêts de jeu. Mais les 15es du championnat restent deux points devant les Bourguignons (17e), qui compilent quant à eux une douzième rencontre sans gagner en championnat…

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Les deux formations n’ont pas fini de galérer pour échapper à un destin funeste. Mais, une semaine après son honnête défaite à Paris (1-0),​ Toulouse a trouvé des raisons d’espérer en des lendemains meilleurs avant d’aller à Reims, mercredi, puis d’accueillir Lyon, samedi. Mauro Goicoechea, auteur d’une bonne entrée dans les buts à la place du milieu Kalidou Sidibé, officiera au moins lors du premier match.