On se demande vraiment ce que deviendrait Javier Tebas si le PSG venait à disparaître. C’est pas compliqué, depuis que le Paris Saint-Germain a été racheté par le Qatar via QSI (Qatar Sport Investment), le président de la Ligue espagnole ne peut pas passer une semaine sans glisser un gros taquet au club parisien. Le dernier en date, lors de son déplacement aux Etats-Unis pour y négocier la délocalisation d’un match de Liga dans un pays où le foot se joue avec les mains (mesure d’ailleurs très controversée en Espagne) : « En raison de ses problèmes récurrents, le PSG devrait au moins être privé pour une saison de Ligue des champions ».

D’habitude beaucoup plus réservé que son homologue espagnol, Didier Quillot, le directeur général de la LFP, a changé de braquet sur les ondes de RMC. « Sur la forme, je lui ai dit : "S’il te plaît Javier, occupe-toi de ta Ligue espagnole et continue à bien bosser pour développer la Liga", a-t-il avoué sur le plateau de Breaking Foot. Sur le fond, les aides d’Etat dont il parle, je rappelle à Javier Tebas que le gouvernement espagnol, il y a quelques années, a fait un moratoire sur les dettes fiscales et sociales des clubs espagnols. Ça s’appelle aussi de l’aide d’Etat. »

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Le Français poursuit en expliquant que « tous les clubs français passent devant la DNCG et que le PSG a réussi son passage à chaque fois. Le problème du fair-play financier, ce n’est pas celui du PSG, mais de l’UEFA. Je l’attaque médiatiquement et amicalement. On a compris son jeu, qui est celui de la déstabilisation des clubs qui lui piquent des joueurs en Espagne. C’est la loi du marché, que chacun s’occupe de sa ligue et tout se passera très bien. » Rép à ça, Javier.