FOOTBALLUn OL hors du coup, quel que soit le système, évite le pire contre Bordeaux

OL-Bordeaux: Un Lyon hors du coup, quel que soit le système, évite le pire contre les Girondins (1-1)

FOOTBALLPositionnés dans un 4-4-2 en losange pour la première fois de la saison au coup d’envoi, les Lyonnais ont totalement déjoué ce samedi (1-1) contre des Girondins qui peuvent nourrir un paquet de regrets…
Jérémy Laugier

Jérémy Laugier

L'essentiel

  • Au vu de son match très inquiétant dans le contenu, l’OL s’en sort très bien ce samedi avec un nul (1-1) contre Bordeaux.
  • Bruno Genesio a eu beau miser pour la première fois de la saison sur un alléchant 4-4-2 en losange, avant de changer ses plans dès la pause, ce Lyon semble bien malade.
  • Dans le creux en L1, les Girondins (8es) peuvent même nourrir des regrets tant ils ont eu d’occasions pour punir la défense lyonnaise.

La perspective de la réception cruciale d’Hoffenheim en Ligue des champions, dans quatre jours, ferait presque froid dans le dos. Si souvent décevant dans son jeu collectif depuis le début de la saison, avec des résultats favorables parfois en trompe l’œil (comme le dernier succès à Angers), l’OL est complètement passé à côté de son match contre Bordeaux ce samedi, s’en sortant extrêmement bien avec un nul (1-1).

Le losange enfin lancé… Une mi-temps. Vivement réclamé par une partie des supporters lyonnais, le 4-4-2 en losange avait (et a toujours d’ailleurs) de quoi séduire sur le papier. Lucas Tousart est un pur numéro 6, Houssem Aouar et Tanguy Ndombele font partie des meilleurs relayeurs de Ligue 1, Nabil Fekir peut ainsi évoluer dans sa position préférentielle de meneur de jeu, derrière Memphis Depay et Moussa Dembélé, deux attaquants préférant eux aussi l’axe. Face à des Girondins dans le doute (quatre défaites sur les cinq derniers matchs, toutes compétitions confondues), la perspective de se rapprocher du Losc (2e) ne semblait pas folle avec pareille compo de départ.

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Sauf que l’animation offensive a été encore plus inquiétante que d’habitude côté lyonnais. Benoît Costil n’a eu aucun arrêt majeur à effectuer en première période (comme en seconde d’ailleurs) mais l’une des deux opportunités bien construites par l’OL a abouti au but d’Houssem Aouar (1-0, 45e). On pourrait presque déjà parler de « feu losange » tant Bruno Genesio a cette fois tenu à être réactif en revenant à un 4-2-3-1 à la pause avec le remplacement Ndombele-Traoré. Puis même à un 4-3-3 (après l'entrée en jeu de Jordan Ferri à la 72e)... Sans plus de réussite ni de panache dans le jeu, loin de là.

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L’éclair d’Houssem Aouar. L’avantage avec les coups d’éclat lyonnais, c’est qu’ils sont tellement rares dans un match qu’ils nous surprennent presque à chaque fois. On filait vers une mi-temps sous forme de délivrance tant il ne s’était rien passé lorsque le très observé Memphis Depay, vraiment pas inspiré ce samedi, a récupéré un ballon au milieu du terrain et l’a transmis à Tanguy Ndombele.

Enfin de retour, Nabil Fekir a hérité d’un décalage rapide et a enchaîné un joli centre du droit en pleine surface. La conclusion est superbe avec une volée tout en maîtrise du classieux Houssem Aouar, l’homme en forme du moment côté lyonnais (1-0, 45e).

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Bordeaux n’a pas su profiter de l’apathie lyonnaise. Que les Girondins peuvent avoir comme regrets après ce nul (1-1). Privés d’un but célébré pendant une minute après l’appel au VAR et le hors-jeu de Yann Karamoh (0-0, 10e, après une boulette de Denayer), ils se sont procuré les meilleures opportunités, notamment sur cette frappe de Jimmy Briand repoussée par une sacrée horizontale d’ Anthony Lopes (0-0, 35e). Et que dire des deux immenses balles de but impliquant Jimmy Briand. Profitant d’une défense lyonnaise totalement attentiste, l’ancien attaquant de l’OL a pu offrir comme dans un fauteuil une louche à Younousse Sankharé, seul, qui balançait sa reprise au-dessus (1-0, 54e).

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Trois minutes plus tard, on a retrouvé Jimmy Briand, cette fois à la conclusion, après une ouverture de Karamoh, mais son lob sur un Lopes sorti étrangement, a échoué à quelques centimètres du montant (57e). L’égalisation d’Andreas Cornelius, après un renvoi à l’arrach' de Rafael et surtout un Marcelo complètement spectateur sur le coup était donc vraiment le minimum pour les hommes de Ricardo (1-1, 73e). Karamoh (80e) et De Préville (86e) ont encore manqué de profiter pleinement de cet OL hors du coup. Car oui, un match nul au Parc OL peut avoir des airs de mauvaise opération, même pour le 8e de Ligue 1.