Limassol-OM: Apathie générale, ennui total... Et, au final, un match nul déplorable (2-2)
FOOTBALL•L'OM, finaliste de la dernière édition de la Ligue Europa est en très, très, très mauvaise posture...
Jean Saint-Marc
L'essentiel
- L'OM, qui menait 2-0, concède le match nul sur la pelouse d'un Apollon Limassol pourtant plutôt limité.
- Marseille, qui a encaissé 20 buts en 10 matchs, s'enfonce dans la crise, et au classement... L'OM est désormais dernier ex aequo du groupe H, avec un petit point.
C’est donc un triplé tricolore. Bordeaux a été ridiculisé par Copenhague, Rennes s’est incliné à Astana, Marseille signe un déplorable match nul sur la pelouse de l’Apollon Limassol ( 2-2). Après cette purge, on fait ce constat : la Ligue Europa, c’est pas encore ça…
>> Une apathie générale inquiétante. Au gré des coupures, erreurs 404 et autres bugs divers et variés d’RMC Sport, on a souvent eu envie de secouer notre écran d’ordi. Mais on avait aussi envie de secouer les Olympiens, aussi dynamiques qu’un loukoum chypriote par 40 degrés à l’ombre. Il a parfois fallu plus d’une minute pour jouer une touche (ceci n’est pas une exagération marseillaise, on a chronométré).
Mention spéciale pour Strootman, qui, depuis son arrivée à l’OM, joue en marchant, ce qui est légèrement agaçant. Le jeune Radonjic n’a pas économisé ses efforts, mais ses courses étaient souvent idiotes et ses choix beaucoup trop individualistes.
>> Défense d’en rire. L’OM a encaissé treize buts lors des cinq derniers matchs. Face à des Chypriotes pourtant très limités techniquement, Pelé est allé deux fois chercher le ballon dans ses filets. A la 74e, Markovic a trouvé la lucarne. Du début à la fin de cette action, pas un seul marseillais n’a jugé bon de monter sur le porteur de balle. L’OM, qui avait deux buts d’avance, a dilapidé son avantage par son laxisme défensif. En toute fin de rencontre, Zelaya a égalisé, sur une action où Sarr est bousculé, Kamara dépassé, Caleta-Car dominé.
>> Payet et Gustavo capitaines inaudibles. Après la défaite à Lille, ils ont fustigé la nonchalance de leurs coéquipiers. En ce jeudi noir, ils ont pu de nouveau pousser un coup de gueule, surtout qu’ils avaient fait le plus dur : Payet avait ouvert après un splendide rush au milieu des défenseurs chypriotes. Gustavo avait doublé la mise de sa spéciale, une frappe des vingt mètres. Le Brésilien vient de vivre un mois plus que délicat en défense centrale. Il semblait soulagé de retrouver son milieu de terrain, et n’a d’ailleurs pas compris d’être remplacé si tôt par Rudi Garcia. A vrai dire, on n’a pas pigé non plus.
