Liverpool-PSG: Passé tout près du hold-up, Paris a craqué dans les arrêts de jeu (et c'est mérité)
FOOTBALL•Un but de Firmino a offert la victoire à Liverpool...Aymeric Le Gall, à Liverpool
De notre envoyé spécial à Liverpool,
On leur avait promis l’enfer à Anfield, ils y ont eu droit. Et pourtant, en rentrant à la pause avec un seul but de retard, le PSG peut embrasser sa bonne étoile, aka le pied gauche de Thomas Meunier, auteur d’une jolie reprise de volée en fin de première période pour réduire l’écart à 2-1. Mais avant cela, les hommes de Thomas Tuchel avaient pris la marée rouge en plein visage.
Poussés par les vents violents qui ont frappé le port de Liverpool toute la journée et un public de dingue fidèle à sa réputation, les Reds ont fait boire la tasse aux Parisiens et, sans un Areola de grande classe, auteur de plusieurs sauvetages incroyables dans le premier quart d’heure (5e, 7e, 9e, 12e), le PSG aurait sombré. Proche du hold-upLe plus paradoxal là dedans, c’est que c’est au moment où il commençait enfin à mieux respirer que Paris s’est fait punir par deux fois. Une tête de Sturridge (31e) oublié par la défense centrale d’abord, et un péno de Milner (36e) consécutif à une faute stupide de Bernat, le panic buy de la fin de mercato, ensuite.
Réputé pour réagir en deux-deux quand son équipe sort les rames, Tuchel décide pourtant de n’en rien changer au retour des vestiaires. Avec pour résultat un Paris toujours aussi fébrile, limite flippant. Incapable de se créer la moindre minuscule occase, le PSG aurait même pu se faire à nouveau punir (57e, 62e, 72e) mais Areola était là, encore là, toujours là.
Cette grosse performance du gardien de l’équipe de France a même permis au PSG, en mode « chatte à Tuchel », de croire au miracle quand Mbappé est venu mettre un coup de clim’ du pied droit pour le but égalisateur (2-2, 83e). Mais les arrêts de jeu auront été fatals aux Français et Firmino, à peine entré en jeu, a finalement rendu justice au football en offrant le but de la victoire aux Reds. Et on ne va pas se mentir, ils ne l’avaient pas volée.