FOOTBALLl'Olympique Lyonnais reproche à l'Equipe son «voyeurisme»

Genesio gate: «Voyeurisme qui piétine la vie privée», l'Olympique Lyonnais s'en prend désormais à l'Equipe

FOOTBALLL'OL critique les critiques contre son entraîneur Bruno, sans pour autant nier l'incident de la boîte de nuit...
Bruno Genesio, ici lors d'un entraînement de l'OL en août à Décines.
Bruno Genesio, ici lors d'un entraînement de l'OL en août à Décines. - ROMAIN LAFABREGUE / AFP
Bertrand Volpilhac

B.V.

C'est un communiqué lunaire mais vu la situation, on pouvait s'y attendre. On vous résume rapidement la situation au cas-où vous auriez loupé le «Genesio gate».

> Le week-end dernier, une vidéo dans laquelle le coach de l'OL semble vouloir se battre avec un inconnu fuite sur les réseaux sociaux.

> Dans la foulée, l'OL comme l'UNFP dénonce les dérives des supporters de l'OL qui auraient provoqué Bruno Genesio.

> Vendredi, une enquête de l'Equipe assure qu'aucun supporter n'a provoqué Bruno Genesio, mais qu'il s'agit d'une histoire privée en boîte en nuit.

Alors forcément, l'OL a répondu. Sans nier les informations de l'Equipe, mais en tentant malgré tout de les discréditer.

« « L’Olympique Lyonnais déplore l’attitude de L’Equipe qui tombe ce matin dans un pur voyeurisme qui piétine la vie privée ....et salit les hommes et l’OL, en prétextant l’incident privé dont a été récemment victime Bruno Genesio pour publier un «dossier» aux relents nauséabonds de réquisitoire contre Bruno Genesio. » »

Selon l'OL, l'Equipe manque d'objectivité envers le coach de l'OL. Des histoires de « macroéconomie », de « position partisane » et de « pantalonade » qui ne font guère sens mais qui ont le mérite d'enfumer tout le monde et de se trouver un nouvel ennemi, après le «lobby des supporters». L'OL y voit une « déviance de L’Equipe sur le sensationnel comme tend à le démontrer la mise en ligne dès vendredi soir sur le site du quotidien de l’article titré "Genesio, chronique d’un emballement", comme un teasing destiné à faire le buzz, et alors que d’autres membres de cette rédaction ne partagent certainement pas cette dérive ».