FOOTBALLComment le président Olivier Létang a métamorphosé le Stade Rennais

Ligue 1: Comment le président Olivier Létang a métamorphosé le Stade Rennais

FOOTBALLL’ancien du PSG a réussi à convaincre Hatem Ben Arfa de s’engager...
Camille Allain

Camille Allain

L'essentiel

  • Depuis son arrivée il y a neuf mois, Olivier Létang a semblé métamorphoser le Stade Rennais.
  • Le président explique que « le monde pro, ce sont des détails » et reconnaît « avoir transformé le club ».
  • Il a réussi à convaincre Hatem Ben Arfa de s’engager. Le joueur a d’ailleurs salué son professionnalisme.

Il était un homme de l’ombre au PSG. Il est en train de prendre toute la lumière au Stade Rennais. Débarqué début novembre en remplacement de René Ruello, Olivier Létang a semblé métamorphoser le club de la capitale bretonne en à peine neuf mois.

Omniprésent lors du mercato estival, il aura réussi l’exploit de convaincre Hatem Ben Arfa de s’engager. « Il a été le plus pro, le plus admirable. Il n’a rien lâché. Le Stade Rennais a beaucoup de chance de l’avoir », commentait la recrue star lors de sa présentation.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

L’ancien milieu de terrain de Reims s’était déjà taillé une réputation de bosseur en Champagne quand il avait pris la direction du club, avant de rejoindre le PSG. Depuis son arrivée à Rennes, Olivier Létang a semblé mettre de l’ordre dans une maison qui ne semblait pourtant pas si mal tenue. « Le monde pro, ce sont des détails. On a beaucoup transformé le club », a expliqué le dirigeant lors de l’émission Pleine Lucarne.

Joris Gnagnon au régime sec

A peine nommé par la famille Pinault, le nouveau président n’avait pas hésité à sortir le jeune défenseur Joris Gnagnon du groupe pro, vraisemblablement en raison d’un problème de poids. « On lui a dit qu’il ne pouvait pas jouer comme ça. Le métier de footballeur, ce n’est pas 1h15 de séance par jour », tacle Létang. Six mois plus tard, Joris Gnagnon s’envolait pour Séville, rapportant au passage 15 millions d’euros à son club formateur​.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

En interne, le discours n’est pas surprenant. On parle de « rigueur », de « sérieux ». Chez les supporters, le point de vue est le même. « Le club a changé de dimension », reconnaissaient des fidèles du SRFC à l’issue de la victoire face à Bordeaux dimanche.

« Je suis un bâtisseur »

La question est maintenant de savoir jusqu’où Olivier Létang emmènera le club. Et jusqu’à quand il restera. « Je suis un bâtisseur. Quand je suis bien, je reste. Il nous reste beaucoup à faire », a-t-il affirmé.

Car l’ancien joueur du Mans est un faux modeste. S’il martèle qu’il « ne dirige pas seul », le président aime à rappeler qu’il avait reçu « beaucoup de propositions dans de grands clubs » avant de choisir Rennes. Nul doute qu’elles devraient encore affluer dans les mois qui viennent.