Il ne faut pas la leur faire à l’envers. Après avoir accueilli à bras ouverts et adulé Mario Balotelli lors de son arrivée à l' OGC Nice en août 2016, les ultras niçois de la Populaire Sud (le virage où ils sont massés dans le stade) n’apprécient pas du tout le comportement récent de l’Italien à l’égard de leur club.

Alors que son agent négocie un transfert à l’OM​, Super Mario ne s’est pas présenté à la reprise de l’entraînement, et ce alors qu’il est encore sous contrat avec le Gym et que le nouveau coach Patrick Vieira l’y attendait. Et si le nouvel entraîneur niçois a préféré l’humour pour évoquer l’absence surprise du buteur (« Mario doit être coincé dans un escape game »), les ultras, eux, n’ont pas fait dans la dentelle.

Dans un communiqué publié sur leur page Facebook, ceux-ci affirment se sentir « déçus » et « trahis », rappelant au joueur que les gens qui les applaudissent (les footballeurs) n’ont pas forcément les mêmes droits dans leur vie de tous les jours… Nous, quand on doit aller au travail, et bien on y va même si on n’est pas content ! Sinon on risque des sanctions voire la « porte ». La décence doit être de rigueur. »

Ils poursuivent leur message en précisant qu'« aucun joueur, quel que soit son statut prétendu ou ce qu’il a fait, n’est au-dessus du club ou plus important que le club », avant de conclure en adressant un rappel à l’ordre à Balotelli : « En conclusion, Mario, quand on est convoqué pour une reprise, même en sachant que peut-être on ne reste pas, on vient à l’heure et on dit au revoir poliment… Au lieu de s’échapper comme un voleur. Tu as tout faux Mario sur le coup. » S’il rejoint effectivement l’OM, Balotelli risque d’être bien accueilli par le public de l’Allianz Riviera.