Ajaccio-Le Havre: Pas de victoire sur tapis vert pour les Normands... Le barrage contre Toulouse se jouera à Montpellier
FOOTBALL•La LFP a rejeté la réclamation du Havre après les multiples incidents ayant émaillé le prébarrage entre Ajaccio et Le Havre...J.S.-M.
L'essentiel
- Le barrage aller d'accession / maintien en Ligue 1 se déroulera à Montpellier, à huis clos.
- Le Havre ne remporte pas le prébarrage sur tapis vert.
- Une enquête a par ailleurs été ouverte par le procureur d'Ajaccio.
«Rien ne permet de donner match perdu à l’AC Ajaccio » : la LFP annonce ce mardi que la Commission des compétitions a rejeté la réclamation du Havre, qui réclamait une victoire sur tapis vert après les nombreux incidents qui ont émaillé le prébarrage à Ajaccio, ce dimanche.
« Chants racistes et incidents en tribune »
La LFP revient notamment sur la présence sur le bord de terrain de l’entraîneur d’Ajaccio au moment des tirs au but. Il avait pourtant été expulsé plus tôt dans la rencontre. Mais sa présence « ne constitue pas un fait permettant d’invalider le résultat de la rencontre ».
La Commission de discipline, qui s’est réunie un peu plus tard, ce mardi, a étudié les nombreux incidents, ainsi listés : « envahissement de la pelouse, chants racistes, incidents en tribune. » Elle a décidé de suspendre le stade François-Coty à titre conservatoire et de placer le dossier en instruction. Le barrage d’accession/maintien aller entre Ajaccio et Toulouse se déroulera ce mercredi (20h45) à huis clos, à Montpellier.
Le parquet ouvre une enquête
L’entraîneur Olivier Pantaloni est par ailleurs suspendu à titre conservatoire, tout comme Faiz Selemani, qui a frappé le Havrais Jean-Philippe Mateta. Mathieu Coutadeur et Joris Sainati, qui ont tout deux écopé d’un carton rouge, sont automatiquement suspendus pour le match aller.
Le procureur de la République d'Ajaccio a par ailleurs ouvert plusieurs enquêtes, notamment pour injures à caractère raciste et violences en réunion. Elles visent le caillassage du bus du Havre, le coup dans le dos reçu par le président normand et les différentes insultes racistes prononcées dans le stade.