FOOTBALLLes 7 choses qu'on a retenues de la première conf' de Thomas Tuchel au PSG

PSG: Maîtrise de la langue, philosophie de jeu et hymne à l'amour... C'était la première conférence de Thomas Tuchel

FOOTBALLLe nouveau coach du PSG était présenté devant la presse dimanche soir au Parc des Princes...
Aymeric Le Gall

Aymeric Le Gall

Au Parc des Princes,

Au milieu de la grande révolution - l’arrivée de Thomas Tuchel sur le banc du PSG -, une petite: pour présenter officiellement son nouvel entraîneur à la presse, le PSG a réussi le miracle de commencer sa conférence de presse à l’heure. Une prouesse aussi folle que d'arriver à échanger un sourire dans le métro parisien un matin de grève à la RATP.

On ne sait pas si c’est le premier effet Tuchel, mais à 19h pétantes, le grand Allemand pénétrait dans l’auditorium du Parc des Princes et s’installait aux côtés de Nasser Al-Khelaïfi devant une grosse centaine de journalistes accrédités pour l’occasion. Et si l’exercice de style d’une première conf’de presse ne prête rarement à l’extase, il y a quand même eu à boire et à manger. On résume pêle-mêle.

  • Al-Khelaïfi vend (déjà) du rêve

Avant de laisser la parole au nouveau coach du PSG, le cinquième de la dynastie QSI, et après avoir expédié les banalités d’usage (« Merci coach, nous allons écrire ensemble la grande histoire du Paris Saint-Germain avec beaucoup de trophées », « Bienvenue dans votre nouvelle maison »), Nasser Al-Khelaïfi a su vendre sa nouvelle acquisition aux supporters : « Le monde du football le connaît très bien, sa philosophie va beaucoup plaire à nos joueurs, nos supporters, aux médias. Ici à Paris, le football offensif est dans l’ADN de notre club. Beaucoup de clubs le voulaient comme coach, mais il a choisi le PSG ». Et toc.

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  • Tuchel le polyglotte

Sachant que Thomas Tuchel prenait des cours de Français depuis plusieurs semaines déjà, tout le monde attendait les premiers mots de l’Allemand avec impatience. Verdict : bluffant. Oui, c’est dans un Français presque parfait que le coach a fait ses premières déclarations.

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Il faut dire que le grand blond (avec deux chaussures noires) semble se démerder parfaitement en langues si l’on se fie à sa maîtrise impeccable de l’anglais. De quoi nous filer de gros complexes, chèvres linguistiques que nous sommes (au service des sports et en France en général).

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  • Tout doux les ambitions, tout doux

Tuchel n’a pas tourné autour du pot et a pris de vitesse les journalistes en abordant le sujet des ambitions du PSG la saison prochaine. Premier constat, le bonhomme n’est pas un marchand de rêve : « A mon avis, le succès à deux visages. Nous sommes bien sûr ici pour gagner et nos objectifs sont très élevés, mais c’est beaucoup trop tôt pour parler de victoires et de titres. Je suis convaincu qu’il y a des points essentiels pour y arriver, comme la structure de l’équipe, son état d’esprit et le travail quotidien ».

  • Bourg-en-Bresse et le Real, même combat

Convaincre Neymar qu’un déplacement au mois de décembre à la Meinau ou qu’un match de Coupe de France contre Bourg-en-Bresse doit se jouer avec autant de gnac qu’un 8e de finale contre le Real Madrid, voilà la tâche du nouveau patron parisien.

« « Il faut qu’on crée une atmosphère dans laquelle les matchs de championnat ou de coupes sont aussi importants que ceux de Ligue des champions. Quand les joueurs auront cet état d’esprit à chaque match, à chaque entraînement, alors on pourra atteindre nos objectifs. » »

Bon courage, l’ami.

  • Danse avec les stars

Interrogé sur son inexpérience face à un vestiaire qui suinte la star à chaque recoin, l’ancien de Dortmund n’a pas paru plus préoccupé que ça. Au contraire. « Au vu de mon expérience, les plus grands joueurs sont les plus gros travailleurs, a-t-il répondu. Les joueurs les plus faciles (à manager) sont les plus grands, parce qu’ils savent ce qu’il faut pour être au plus haut niveau et gagner de nombreux trophées. Donc je n’ai pas du tout peur des stars. »

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  • Neymar et le paper-board

On parlait de stars. Parlons maintenant de LA star, son altesse sérénissime Neymar Jr. Les deux hommes se sont rencontrés la semaine dernière et le courant est bien passé.

« « J’ai beaucoup aimé ce premier rendez-vous, j’ai rencontré quelqu’un de très ouvert et amical. Il y avait un tableau avec des marqueurs près de moi, et quand c’est le cas je me mets forcément à écrire et dessiner dessus. On a donc commencé à beaucoup parler football et tactique. Il y avait un sourire sur son visage. » »

On a connu des premiers rencards moins glorieux, avouez.

Il faut dire qu’avec Neymar dans son équipe, Tuchel sait qu’il dispose d’un joujou de compétition et il compte bien en profiter en le mettant dans les meilleures dispositions : « Les artistes sont des joueurs spéciaux qui ont besoin d’être traités spécialement. Il faut construire la structure lui permettant de montrer son talent sur le terrain, et nous aurons alors un joueur-clé pour gagner nos matches. »

  • Paris, c’est que d’l’amour

En début de conférence de presse, le président Al-Khelaïfi avait vanté la philosophie de jeu de Thomas Tuchel. Au détour d’une question sur la ville de Paris, le coach a confirmé qu’il n’était pas venu pour faire roupiller le Parc. D’abord en Français (et de manière très enjouée) : « Ah Paris… Ici c’est Paris ! C’est magnifique, c’est la ville de l’amour, de la lumière, c’est une ville romantique, c’est une ville pour l’aventure. »

Puis en Anglais : « Et je veux qu’on joue comme ça. Je veux que nos joueurs attaquent avec beaucoup d’intensité. Je veux qu’à la fin les supporters tombent amoureux de cette équipe. Mon plus grand souhait c’est qu’ils aiment son état d’esprit et la façon dont nous allons jouer. » Bon, là, on ne vous cache pas qu’il nous a mis l’eau à la bouche le coquin. Vivement la reprise au mois d’août. Et à l’heure, s’il vous plaît.