FOOTBALLEncore un match XXL de Dimitri Payet... En route pour la Coupe du monde?

OM-Nice: Encore un match XXL de Dimitri Payet... En route pour la Coupe du monde en Russie?

FOOTBALLLe capitaine de l'OM a été exemplaire face à Nice, ce dimanche, en clôture de la 36e journée de Ligue 1...
Au stade Vélodrome, Jean Saint-Marc

Au stade Vélodrome, Jean Saint-Marc

L'essentiel

  • Un but, une passe décisive : Dimitri Payet a encore brillé lors de la victoire de l'OM face à Nice (2-1), ce dimanche.
  • Co-meilleur passeur de Ligue 1 avec Neymar, il est impliqué sur 6 des 7 derniers buts de Marseille.
  • Sa présence en Russie avec les Bleus semble désormais quasi inéluctable.

On aurait dit qu’il jouait avec les nerfs du Vélodrome. Qu’il torturait un peu ses victimes aussi, les défenseurs niçois. Comme ces chats qui relâchent la souris capturée pour mieux l’achever. Mais non. « Je n’ai pas tiré tout de suite car j’avais peur qu’un Niçois revienne et tacle le ballon », assure Dimitri Payet. De toute façon, il ne s’appesantira pas sur ce but, fruit du « super travail de Clinton [Njie] ».

Alors on va voir Rudi Garcia, qui lui loue le « sang froid » exceptionnel de son capitaine. Et l’ensemble de son match, marqué par une passe décisive à Valère Germain, et un nombre incalculable de caviars, rarement bien exploités par ses coéquipiers. Rudi Garcia :

« « Il a la grinta et le talent. C’est la marque des grands joueurs : il tire l’équipe vers le haut. Il est en ce moment le Dimitri qu’on a recruté. C’est celui-là. Celui qui fait la différence. » »

Evidemment, il ne l’a pas toujours été cette saison. Ses six premiers mois ont été moyens, pour ne pas dire médiocres. « C’est compliqué pour tout joueur d’être au top pendant 9 mois, il y a des moments de creux, de fatigue, se justifie le capitaine de l’OM. Ce n’est pas une excuse, mais j’ai été blessé deux fois cette saison, ce n’est pas anodin. »

Défensivement aussi, il a fait le boulot

Pas anodin non plus, ce statut de co-meilleur passeur de Ligue 1 avec Neymar (un championnat que Payet compte bien remporter). Pas anodine, enfin, cette flopée de statistiques vomie par le compte Twitter d’Opta, aussitôt après le coup de sifflet final :

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Sa prestation ? « Magnifique », commentera simplement Florian Thauvin, moins en réussite (voire carrément croqueur) ce dimanche soir face à Nice. « Il a fait une très grosse performance, il nous a beaucoup apporté offensivement… Et défensivement, aussi », note le latéral Jordan Amavi, qui a bien raison de constater que, pour une fois, le capitaine a donné l’exemple aussi au moment des replis défensifs.

« Ce soir encore, c’était un Dimitri de niveau international, développe Bouna Sarr. On sent qu’il a cette motivation d’aller à la Coupe du monde. Quand il joue comme ça… il n’y a rien à dire. » Et pas grand-chose à écrire, non plus. Le foot semble simple, instinctif, quand même les contres sont favorables, comme face à Souquet, sur la passe décisive qui permettra l’ouverture du score de Germain. « C’est un international A, on savait qu’il allait être bon », lâche le Niçois, un peu dépité.

Payet a 37 sélections en Bleu, effectivement. Mais il n’avait, jusqu’à récemment, aucune garantie de partir à la Coupe du monde en Russie. Cela semble désormais acquis, ou presque. Mais Dimitri Payet comme Rudi Garcia ne veulent pas amener la poisse : « Ce n’est pas mon affaire, Deschamps est assez grand pour faire sa liste », sourit l’entraîneur olympien. Franck Raviot, le coach des gardiens de l’équipe de France, était présent au stade Vélodrome, ce dimanche.

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Un stade où Payet se sent « chez lui ». Il l’a crié à la gueule du virage nord, après son but avec les Bleus face à l’Albanie, à l’Euro. Ce dimanche, c’est de nouveau au pied du royaume de Depé qu’il est allé fêter son but. Il s’est collé à un tifo le représentant lui-même en pleine célébration. Comme pour hurler : « Payet est redevenu Payet. »