OM-Salzbourg: «Le creuset de Vulcain...», Jean-Luc Mélenchon raconte sa première au Vélodrome (et ça vaut le détour)
POLITIQUE•Un match de l’OM, pour Jean-Luc Mélenchon, c’est une « incroyable discipline du désordre, cette coordination absolue des chacun en folie… »J.S.-M.
L'essentiel
- Sur son blog, Jean-Luc Mélenchon analyse sa soirée au stade Vélodrome, pour OM-Salzbourg.
- Le député de Marseille dément toute manœuvre politique ou acte de candidature à la mairie de la cité phocéenne.
Le pavé fait tout de même 30.000 signes. Dix pages Word, si vous préférez. Dans un long post de blog publié le 1er mai, Jean-Luc Mélenchon raconte sa première soirée au Vélodrome, jeudi dernier, pour la demi-finale aller de Ligue Europa OM-Salzbourg. Dans son style, le député décrit « cette incroyable discipline du désordre, cette coordination absolue des chacun en folie », qu’il a admiré dans les tribunes marseillaises :
« Ici, c’est le chaudron central, le creuset de Vulcain lui-même, la marmite qui fait le bouillon marseillais. […] Voilà comment jaillit la lave populaire qui fabrique Marseille. Sur les flancs du volcan, à chaque irruption, elle inonde les flancs des collines et grossit l’humus sur lequel poussent les Marseillais. Au match, on se cultive des récoltes abondantes. » »
Jean-Luc Mélenchon dit ne s’intéresser ni aux « classements dominicaux », ni à la règle du hors-jeu, qu’il avoue ne pas comprendre. Mais son « goût de la stratégie » lui « faisait avoir un avis sur chaque déploiement ». Il a trouvé « l’équipe de l’OM élégante et même gracieuse, mais les Autrichiens lourds et brutaux ». Et il espère assister à la finale à Lyon « après que l’OM aura torché ce qui reste d’Autrichiens après le premier essorage au Vélodrome » (sic).
La Bonne Mère « l’agace »
Dans ce post de blog, Jean-Luc Mélenchon évoque aussi l’histoire de la Bonne Mère (qui « l’agace »), la manif du 5 mai, ou son alliance avec Podemos. Mais il assure que sa venue au Vélodrome n’était pas une manœuvre politique.
« Ma présence fut interprétée comme un geste à vocation municipale. C’est le maximum de ce qu’une cervelle de commentateur parisien peut imaginer. Il est vrai que j’ai reçu de nombreux encouragements sur ce point, venant de tous les horizons, jusque dans les salons du stade où pourtant il y avait Muselier et même l’Amiral lui-même, Jean-Claude Gaudin, promenant un sourire amusé sur les vagues et les mouettes jalouses qui pullulaient dans ce salon. »