VIDEO. PSG-Monaco: Paris gifle Monaco et récupère sa couronne de champion de France
FOOTBALL•Les Parisiens se sont baladés contre l’ASM pour s’offrir un septième titre de champion de France...William Pereira
Au Parc des Princes,
C’était facile, peut-être un peu trop. Le Paris Saint-Germain a éparpillé l’AS Monaco façon puzzle (7-1) pour s’offrir le droit de fêter son septième titre de champion de France au Parc des Princes. C’est mieux que Bordeaux et Reims et autant que l’OL. De quoi se consoler momentanément d’une saison à nouveau marquée par un échec européen avant de se lancer à l’assaut du triplé coupes-championnat. Unai Emery ne demande pas meilleur jubilé.
Un quart d’heure plat puis le festival
Le match a commencé depuis dix minutes et Paris n’est pas serein. Monaco presse haut, le ballon flotte dans les 25 derniers mètres parisiens, Rabiot joue à l’envers. « Ça sent pas la soirée du titre, là », se dit-on. Quand soudain, le PSG décide d’écraser la pédale d’accélérateur. Et Monaco avec. Ça part dans tous les sens : Lo Celso par deux fois (14e et 27e) Cavani (16e) et Di Maria (20e) plient l’affaire en 17 minutes chrono. Que des beaux buts, avec une mention spéciale pour le quatrième, un bijou collectif rondement mené par le premier cité et Pastore, qu’on aurait aimé voir plus souvent à ce niveau. Di Maria (58e) et Draxler (86e) se chargeront de faire passer l’ASM pour un vulgaire Dijon.
Monaco aux fraises, Sidibé à terre
Il y a bien ce but de Rony Lopes en fin de premier acte (38e), quand l’issue de la rencontre était déjà connue, pour sauver les meubles. Mais c’est tout ce qu’on retiendra des Monégasques dans ce match pour le titre. Ça, plus le but contre son camp de Falcao à la 76e et la sortie sur civière de Djibril Sidibé. Touché au genou à la demi-heure de jeu puis remplacé par Ghezzal, l’international français est sorti en souffrance. Guère rassurant à quelques semaines du coup d’envoi de la Coupe du monde.
Ultras silencieux et ambiance kermesse au Parc
On n’aura entendu le virage Auteuil que deux fois. La première, peu après la dixième minute, quand des chants « liberté pour les ultras » ont émané à gauche de la tribune presse. La seconde, quand Cavani a doublé la mise de la tête peu de temps après. Ils ne pouvaient pas s’empêcher de faire travailler leurs cordes vocales, mais les ultras parisiens avaient une consigne bien claire : tribune morte en soutien aux membres du CUP sanctionnés par la LFP pour une histoire de banderole et fumigènes lors du dernier PSG-OM. Un silence d’autant plus triste qu’il a laissé place à des chants de kermesse et des vannes bas de gamme entre supporters parisiens et monégasques. Pour un soir de fête, ça fait tache.