FOOTBALLVIDEO. OM-Leipzig dans le Top 3 des plus grosses ambiances au Vélodrome?

VIDEO. OM-Leipzig: Bon, on le place où, ce match, dans le panthéon des ambiances au Vélodrome?Dans le Top 3?

FOOTBALLAttention, on va parler coupe Intertoto et sandales de Robert-Louis Dreyfus...
«ON EST CHEZ NOUS»
«ON EST CHEZ NOUS» - B. Horvat / AFP
Au stade Vélodrome, Jean Saint-Marc

Au stade Vélodrome, Jean Saint-Marc

L'essentiel

  • En battant Leipzig ce jeudi, l'OM se qualifie pour sa première demi-finale européenne en quatorze ans.
  • Le Vélodrome était en fusion pour ce match au scénario renversant (5-2)...

«Je bande. » Désolé pour nos jeunes lecteurs, mais voilà le texto qu’envoyait à tous ses potes un confrère journaliste, croisé, euphorique, dans la salle de presse du Vélodrome. Son excitation nous a d'abord étonnés, puis rassurés : l’auteur de ces lignes ne souffre pas, lui, de priapisme footballistique, mais il doit confesser une certaine enflammade, vers 23h05, ce jeudi soir.

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N’ayant que cinq petites années de journalisme sportif au compteur, je me suis même demandé, quelques minutes, si je n’avais pas dégainé un peu tôt les superlatifs. Mais non. Ceux qui suivent l’OM depuis 10, 15… Et même 40 ans m'ont confirmé que cet OM-Leipzig était à placer tout en haut du palmarès du Vélodrome.

« T’étais pas né ! »

On commence par l’icône parmi les icônes : Avi Assouly. Dix-sept ans d’OM au micro de France Bleu Provence, et un « ils me font douter ces Tchèques » désormais dans la postérité. Tiens, la postérité, justement : il y va tout droit, cet OM-Leipzig ? Avi Assouly nous prend par la nuque (littéralement) pour nous rappeler qu’il a commencé le métier en 1984.

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« T’étais pas né » (nope), lâche-t-il, avant d’ouvrir la boîte à souvenirs : « Cet OM-Leipzig, je le mets dans le quatuor des matchs les plus fous ! Le public énorme, Payet qui volait sur le terrain ce soir, l’émotion des buts à remonter… Et puis c’est une qualif' pour une demi-finale européenne ! » On sent la passion des matchs à élimination directe chez cet homme qui ne vibrera jamais autant devant un Classico.

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D’ailleurs, la première émotion à laquelle il a pensé, c’est la finale de la Coupe Intertoto, face à La Corogne, en 2005. « Surtout Dreyfus qui danse en claquettes sur la pelouse du Vélodrome », glousse Assouly. On n’a pas vu Eyraud en tongs, ce jeudi soir, mais le scénario ressemble beaucoup à celui de cet OM-Leipzig. Une défaite à l’aller à remonter, dans un Vélodrome blindé. Des buts dès le début, une égalisation et, surtout, Ribéry expulsé. Une polémique arbitrale et quatre buts plus tard, l’OM soulève la coupe Intertoto.

« Trous émotionnels »

« T’y as La Corogne, t’y as aussi Newcastle et Liverpool », embraye Michel Aliaga, qui suit l’OM pour France 3 Provence depuis… 1994. Pour lui aussi, cet OM-Leipzig est dans le Top 4 des matchs qu’il a couvert. On gagne même une place dans son panthéon personnel :

  • 1. OM-Newcastle (2004) : « C’était une demi-finale, pendant trois heures le stade était en transe ! »
  • 2. OM-Liverpool (2004 aussi) : « Un scénario un peu comme ce soir, bon, ce n’était qu’un huitième, mais face à un adversaire ultra prestigieux… »
  • 3. OM-Leipzig (2018) : « T’as un scénario fou ce soir. C’est sûr que l’ambiance baisse par moments, t’as des trous émotionnels : quand le but de Payet est refusé, ou sur le but d’Augustin. T’as peur, les gens sont paralysés de stress, alors tu chantes moins. Et après, ça explose. »
  • 4. OM-Montpellier (1998) : « Bon, ce n’était que la troisième journée de championnat, mais gagner 5-4 quand il y avait 0-4 à la mi-temps… »

Avec tout ça, voilà Michel Aliaga « plongé 10 ans en arrière », et même encore plus loin. « Ah, et tu as aussi l’OM-PSG de 1989, avec le but de Sauzée à la dernière minute, ou le match contre Milan en 1991, avec la panne d’éclairage… J’étais arrivé en virage à midi pour un match à vingt heures ! »

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En 1991, Morgan Sanson n’était pas né. Il a vécu ce jeudi « sa plus belle soirée de football, même si j’en ai pas eu beaucoup. » Dimitri Payet aussi : « Ça fait partie des ambiances exceptionnelles, c’est comparable au Classico 2015, quand on jouait le titre et qu’on mène 2-1 à la mi-temps. » Comparable, sauf que cette fois, l’OM a gagné à la fin. Et le Vélodrome n’y est pas pour rien…