FOOTBALLLes taureaux de Red Bull à terre! L'OM retourne le Vél et arrache la qualif

VIDEO. OM-Leipzig: IN-CRO-YABLE!!! Les taureaux de Red Bull à terre dans un Vélodrome en fusion... De l'intérieur, récit d'une folle qualif'

FOOTBALLQuel match ! Quel combat dans ce quart retour de Ligue Europa...
Au stade Vélodrome, Jean Saint-Marc

Au stade Vélodrome, Jean Saint-Marc

L'essentiel

  • Après 90 minutes dantesques et dans une ambiance de feu, l'OM se qualifie pour les demi-finales de la Ligue Europa.
  • Les Marseillais ont battu Leipzig 5-2, lors d'une soirée incroyable.

Au stade Vélodrome,

Il fallait prendre le taureau par les cornes. Les Marseillais l’ont regardé dans les yeux. Et, dans un combat dantesque, l’ont progressivement mis à terre, non sans souffrance. L’OM triomphe d’un Leipzig dopé au Red Bull​ ( 5-2) et se qualifie pour les demi-finales de la Ligue Europa. Cela faisait 14 ans que l’OM n’avait pas accédé à un dernier carré européen.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

>> Les frayeurs. Ce jeudi matin, il a fallu de longues heures pour que l’Hermione rentre dans le (très agité) Vieux Port. C’est en moins d’une minute que la défense olympienne a connu son premier naufrage. L’ancien Parisien Augustin qui se promène, et un Bruma opportuniste pour surprendre un Pelé bien trop lent. Très souvent, l’arrière-garde marseillaise a été prise de vitesse. Marseille a tremblé jusqu’au bout, après avoir été virtuellement éliminée pendant 38 minutes, en première période. Puis pendant cinq courtes minutes, en seconde, après qu’une frappe contrée d’Augustin a de nouveau trompé Pelé (55e).

>> Le bruit. On pensait, avant le coup d’envoi, que ce match serait de nature à nous filer des acouphènes. C’était bien le cas. Mais en plus de passer chez l’ORL, c’est chez le cardiologue que 61.882 Marseillais vont devoir pointer ce matin. Trop de rebondissements, et trop de buts, pour les cœurs fragiles. Trois dans les neuf premières minutes, une première dans l’histoire de la Ligue Europa. Mitroglou, d’une improbable déviation du genou, a poussé le défenseur Ilsanker à égaliser dès la 6e. Et trois minutes plus tard, et après seulement quatre passes, Sanson armait une double reprise, deux fois repoussée par Gulacsi. L’ex-Montpelliérain s’apprêtait à prendre sa tête entre ses mains. Geste rendu inutile par une troisième et définitive reprise de Sarr, enfin au fond (9e).

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

le="color:#0000FF">>> Et la fureur.

Etait-ce nécessaire de le rappeler ? Thauvin l’a pourtant hurlé trois fois, à la gueule d’un virage nord en fusion. « On est chez nous ! » Un temps synonyme de qualification, son plat du pied a fait chavirer le stade, sur un coup franc de Payet (37e). Avant ça, le capitaine olympien avait tenté d’offrir à ses supporters un remake de son but face à la Roumanie. Oh l’étincelle, oh la foudre, oh qu'elle était belle cette praline du gauche en plein petit filet. Mais refusée pour une charge de Mitroglou au départ de l’action. Ce n’est pas grave, Payet était généreux ce jeudi. Son merveilleux extérieur du pied en pleine lucarne, à la 60e, a définitivement fait basculer le Vél’ dans la folie. Payet l’a célébré en silence, face au virage sud. Les yeux dans les yeux. Ceux de Sakai, buteur au bout du temps additionnel, étaient un peu mouillés d’émotion. On le comprend.