FOOTBALLL'ASSE se relèvera-t-elle du «scénario horrible» contre le PSG?

ASSE-PSG: «Le scénario est horrible pour nous»… Dans quel état sont les Verts après avoir touché de si près l’exploit?

FOOTBALLLes Stéphanois ont vu leur remontée vers les places européennes freinée par un coup du sort dans les arrêts de jeu, vendredi contre le PSG (1-1)...
Stéphane Ruffier, Mathieu Debuchy et tous les Stéphanois ont été sonnés par l'égalisation parisienne dans les arrêts de jeu vendredi (1-1).
Stéphane Ruffier, Mathieu Debuchy et tous les Stéphanois ont été sonnés par l'égalisation parisienne dans les arrêts de jeu vendredi (1-1). - PHILIPPE DESMAZES / AFP
A Saint-Etienne, Jérémy Laugier

A Saint-Etienne, Jérémy Laugier

L'essentiel

  • L’ASSE a livré un match admirable vendredi contre le futur champion de France mais a concédé le nul à la dernière minute sur un but contre son camp de Mathieu Debuchy (1-1).
  • Un scénario extrêmement dur pour des joueurs gardant en tête la possibilité d’accrocher l’une des deux places qualificatives pour la Ligue Europa.

Leur rêve d’exploit s’est subitement écroulé à la dernière minute d’un sommet dans lequel ils s’étaient transcendés comme jamais. On ne parle pas seulement de cette saison vertigineuse entre les phases aller et retour : les Verts restaient sur 15 matchs sans victoire (dont 12 défaites) depuis novembre 2012 contre l’ogre parisien, toutes compétitions confondues. Et avant ce coup du sort d’un but contre son camp de la cuisse de Mathieu Debuchy, l’ASSE avait signé vendredi le match parfait (1-1) contre un PSG en dedans et réduit à 10 avant la pause (expulsion logique de Presnel Kimpembe).

« Les joueurs avaient rêvé toute la semaine de tomber le futur champion de France, révèle Jean-Louis Gasset. Tactiquement, on a fait le match qu’il fallait au mètre près. » Sécurisée par deux doublettes remarquables, Perrin et Subotic derrière et surtout M’Vila et Selnaes au milieu, cette équipe n’avait plus que jamais rien à voir avec ce groupe à la dérive filant tout droit en Ligue 2 en fin d’année 2017 (16e à un point du barragiste à la trêve).

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« Il faut vite relever la tête »

« On avait toutes les armes pour gagner, constate le buteur stéphanois du soir Rémy Cabella, malheureux sur un penalty manqué en première période. Ce but à la dernière seconde nous abat un peu. » Et ce au sens propre, de nombreux joueurs, Mathieu Debuchy en tête, s’étant écroulés durant un long moment sur la pelouse juste après l’égalisation parisienne. « Dans le vestiaire, nous étions tristes et vraiment déçus, raconte Yann M’Vila, assez phénoménal dans l’entrejeu vendredi. Il faut vite relever la tête et penser au match de Strasbourg. »

A écouter, certes à chaud, l’ancien milieu rennais, « Sainté » ne songe pas à une quelconque fierté d’avoir accroché un PSG restant sur 14 succès de rang depuis fin janvier, hors Real Madrid. « Si, bien sûr qu’il y a de la satisfaction quand on voit l’état d’esprit du groupe, se reprend Yann M’Vila. Mais le scénario du match est horrible pour nous. On s’est donné tant de mal, donc finir comme ça… »

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« Cinquième, c’est un peu loin, mais on va penser à la sixième place »

Une déception qui en dit quand même long sur le changement profond de mentalité d’un groupe s’étant habitué à la défaite (et même aux violentes claques) en 2017, et restant mine de rien sur 5 victoires et 5 nuls en Ligue 1. « Il n’a pas manqué grand-chose, constate Loïc Perrin, guère habitué à voir son équipe de toujours ainsi mettre à mal le PSG dans le jeu. Avant la rencontre, on aurait tous signé pour un nul contre Paris mais la physionomie du match est rageante. Enfin, on se laisse le droit de rêver pour la fin de saison. »

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Si les Verts sont clairement l’équipe présentant la meilleure dynamique dans la course à la Ligue Europa, ils sont encore ce samedi 9es à trois points de Rennes (5e), et à deux de Montpellier et Nice, avant le reste de la journée de championnat. « Cinquième, c’est un peu loin, mais on va penser à la sixième place », commente Yann M’Vila, qui fait déjà figure de guide dans ce groupe. Le mot de la fin de cette soirée à paradoxes est pour Jean-Louis Gasset, lui aussi acteur majeur de l’énorme phase retour de l’ASSE, en instiguant en peu de temps un allant offensif peu vu durant les années Galtier.

« « On aurait pu composer une équipe très défensive, à 5 derrière. Mais on a voulu jouer notre jeu et on a rivalisé techniquement contre eux. C’est le scénario du match qui fait qu’on est un peu déçu. Mais quand on se réveillera demain [ce samedi], on aura pris un point contre le PSG. » »