LIGUE EUROPAAprès Leipzig-OM, Amavi fait son autocritique (et c'est très drôle)

Leipzig-OM: «J'ai essayé de faire faute!» L'autocritique très drôle de Jordan Amavi, qui se met «un zéro pointé»

LIGUE EUROPALe latéral gauche de l'OM a été bien meilleur devant les micros que sur le terrain, ce jeudi soir, en Allemagne...
Jean Saint-Marc

Jean Saint-Marc

L'essentiel

  • Impliqué sur le but encaissé par l'OM, systématiquement pris de vitesse par des dragsters du RB Leipzig, Jordan Amavi a livré un très mauvais match ce jeudi.
  • Après la courte défaite de Marseille (1-0), il a fait son autocritique en zone mixte.

De notre envoyé spécial à Leipzig,

En zone mixte, on commençait à désespérer. Avec Rami, Thauvin, Mandanda et Rolando blessés, ce n’est pas seulement quatre des meilleurs joueurs de l’effectif qui manquaient à l’OM. C’est aussi quatre des meilleurs clients. Les premières déclarations après cette défaite 1-0 étaient à pleurer d’ennui, de quoi s’endormir le nez dans notre canette de Red Bull.

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Morgan Sanson rabâchait sa « frustration », Dimitri Payet nous rappelait que Leipzig « part avec un but d’avance » pour le retour (merci Dimitri). Et soudain, Jordan Amavi débarque en zone mixte, et on retrouve le sourire. Car même s’il a été nul sur le terrain, on se dit que le latéral gauche de l’OM va faire le boulot devant les micros. Mieux que ça, même.

De l’humour, de l’autocritique et même une punchline, triplé gagnant. Alors vous savez ce qu’on va faire ? On va vous la lâcher quasiment comme ça, cette décla :

« « Ma prestation ? Zéro pointé. A ce point, ouais. Ça fait un petit moment que mes prestations ne sont pas bonnes, mais ce soir, je n’ai pas d’excuse, car je suis bien physiquement. Et le jour J, je perds pas mal de duels. A peu près tous. Il faut que je me reprenne, notamment dimanche [contre Montpellier]. Enfin, si je suis aligné… » »

Voyant qu’il était parti sur d’excellentes bases, on s’est dit qu’on pouvait le relancer franco du collier, que ça n’allait pas l’arrêter, au contraire. On tente donc la question : « tu t’en veux de ne pas avoir fait une bonne vieille faute pour casser la contre-attaque, sur le but ? » Banco, ça repart :

« « Ouais, je m’en veux (sourire). J’ai essayé, hein ! J’ai voulu le pousser, mais voilà, il n’est pas tombé ! La prochaine fois, je ferai une vraie faute ! » »

Sinon, tu peux toujours essayer de raconter des blagues aux attaquants adverses…