PSG-Real Madrid: «On a l’habitude», les Madrilènes archi-détendus face à la pression parisienne
FOOTBALL•Ce n'est pas aux Madrilènes que l'on va apprendre que ça fait partie du folklore...N.C.
Ils ne l’ont pas dit comme ça, bien sûr, mais la tentative de déstabilisation parisienne avant le 8e de finale retour de Ligue des champions mardi soir fait une belle jambe aux Madrilènes. Présent en conférence de presse au Parc des Princes ce lundi, Sergio Ramos, 109 matchs et trois titres de C1 au compteur, n’a pas cillé quand le sujet a été abordé.
« C’est normal, chacun essaie de déstabiliser l’autre à sa manière. C’est courant dans ce type de situation, dit le capitaine espagnol. Nous on reste concentrés sur nous-mêmes, on respecte beaucoup le PSG mais on a des armes pour leur faire mal. »
Même réponse ou presque de la part de son coach, venu s’installer à sa place quelques minutes plus tard. « On est habitué à tout ça, balaye Zinédine Zidane. On ne pense qu’à notre match, l’ambiance sera chaude mais ça fait longtemps qu’on évolue dans des conditions comme ça. »
S’estimant lésés par l’arbitrage à l’aller, les Parisiens ont multiplié les sorties depuis, à l’image d’Antero Henrique dans l’Equipe dimanche, pour demander davantage de considération. « Le protagoniste principal de ce match ne doit pas être l’arbitre, estime Ramos. Les deux équipes vont défendre leurs intérêts, que l’arbitre fasse du mieux possible. Je ne pense pas qu’il existe un arbitre qui se trompe en le faisant exprès, ou en tout cas je n’en connais pas. »
A priori, l'Allemand Felix Brych, désigné pour la rencontre, est plutôt du genre solide. Ce qui n'a pas empêché le quotidien As de juger, savants calculs de ratios de cartons distribués à l'appui, qu'il avantageait plutôt l'équipe évoluant à domicile. En tout cas beaucoup plus que ce qu'a l'habitude de faire Gianluca Rocchi, l'arbitre du match aller. On ne sait pas dans quel sens ça tournera mardi soir au Parc, mais l'après-match sera forcément savoureux.