SANTEBientôt un rapport sur les risques liés aux terrains de sport synthétiques

Terrains de sport synthétiques: Le gouvernement demande un rapport sur d'éventuels risques sanitaires

SANTEAu centre des interrogations, des granulés de caoutchouc recyclés à partir de vieux pneus...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Les terrains de sport synthétiques sont-ils dangereux pour la santé ? Le gouvernement a demandé ce jeudi un rapport sur cette question après plusieurs enquêtes dans les médias ces derniers mois.

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Au centre des interrogations, des granulés de caoutchouc recyclés à partir de vieux pneus. Ils sont utilisés dans la fabrication des gazons synthétiques (afin de renforcer les pelouses artificielles) mais aussi dans des aires de jeux pour enfants et des litières pour animaux.

Le rapport attendu fin juin

Le gouvernement a « pris la décision de saisir l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) sur les éventuels risques liés à l’utilisation des granulats de caoutchouc recyclé notamment dans les terrains de sport synthétiques », ont indiqué six ministères (Transition écologique, Santé, Économie, Travail, Agriculture et Sports) dans un communiqué commun. Le rapport est attendu pour la fin juin.

« Ces terrains synthétiques soulèvent des interrogations quant à leur impact sur la santé et l’environnement en raison des substances dangereuses potentiellement présentes dans les granulés », poursuit le communiqué.

Une évaluation préliminaire lancée par l’Agence Européenne des produits chimiques

En novembre, le magazine So Foot avait consacré une enquête à cette question, également abordée dans l’émission Envoyé Spécial diffusée ce jeudi sur France 2. Les ministères précisent que « l’Agence Européenne des produits chimiques (ECHA) a procédé en 2017 à une évaluation préliminaire des risques pour la santé humaine » liés à ces granulés.

« Elle a conclu à un faible niveau de préoccupation au vu des concentrations d’hydrocarbures (…) mesurées dans les granulés, qui s’avèrent être sous les limites de concentration réglementaires prévues dans le cadre du règlement européen sur les produits chimiques », soulignent-ils.

« Sur cette base, l’Anses analysera les données et études disponibles sur les principales substances présentes dans ces granulés et matériaux en caoutchouc et sur le niveau de préoccupation qu’elles génèrent », ajoutent les ministères.