VIDEO. OL-Villarreal: Mariano Diaz «avait des choses à se faire pardonner» et ça s’est vu
FOOTBALL•Actuellement dans le dur en Ligue 1, Mariano Diaz a été l'homme du match face à Villarreal jeudi (3-1)...Jérémy Laugier
L'essentiel
- Auteur d’un seul but lors de ses six dernières rencontres de Ligue 1, Mariano Diaz est revenu à son meilleur niveau jeudi contre Villarreal (3-1).
- Sa grinta a illustré la belle deuxième période des Lyonnais lors de ce 16e de finale de Ligue Europa aller.
Malgré 14 buts et 3 passes décisives en Ligue 1 depuis son arrivée surprise l’été dernier, Mariano Diaz alimente toujours des moqueries sur ses limites techniques. Son enchaînement feinte-grand pont, déboulé depuis la ligne médiane et crochet dévastateur sur le deuxième but lyonnais de Nabil Fekir (49e), jeudi contre Villarreal (3-1), en dit pourtant long sur ses progrès avec l ’OL.
A 24 ans et pour sa première saison pleine au plus haut niveau, l’attaquant espagnol est un modèle de grinta comme Lyon en a peu vu passer. Son match plus que complet jeudi l’a ainsi vu inquiéter Sergio Asenjo à cinq reprises, avec une implication directe sur les deux premiers buts, et notamment ce raid assez dingue de la 49e minute donc.
Jean-Michel Aulas le qualifie de « joueur merveilleux »
Mais ce n’est pas tout puisque cet intenable Mariano Diaz aurait pu provoquer les expulsions de Victor Ruiz (13e) et de Mario Gaspar, auteur d’un coup volontaire au visage (62e).
Il n’en fallait pas davantage pour voir Jean-Michel Aulas s’emballer : « C’est un joueur merveilleux qui a mis dans ce match toute sa puissance et sa hargne, assorties de gestes techniques de grande qualité. Il a véritablement emmené notre équipe avec enthousiasme et persévérance. » Franchement, voir son numéro 9 ainsi se dépouiller dans le pressing ne peut que vous pousser à vous dépasser.
Il est déjà tourné vers la finale de cette Ligue Europa au Parc OL
Ce match référence (au même titre que celui contre Monaco en octobre) tombe à point nommé, après une période de disette en Ligue 1 avec un seul but inscrit lors des six dernières rencontres. « Mariano avait des choses à se faire pardonner car on ne l’avait pas beaucoup vu contre Rennes », poursuit Jean-Michel Aulas. Si bien que Bruno Genesio n’avait pas hésité à sortir son deuxième meilleur buteur dès la mi-temps, dimanche face aux Bretons (0-2).
Autant tourné vers le collectif face aux micros qu’il peut parfois sembler individualiste forcené sur le terrain, l’ancien espoir du Real Madrid a reconnu qu’affronter Villarreal était « spécial » pour lui. « J’avais forcément un peu plus de motivation en jouant face à une équipe espagnole, confie Mariano Diaz. Nous sommes vraiment motivés dans cette compétition comme on sait que la finale se jouera à Lyon. » Pour un type se rêvant à la pointe de la Roja au prochain Mondial alors qu’il ne compte pas encore la moindre convocation, cette finale de Ligue Europa semblerait presque un objectif raisonnable.