FOOTBALLComment papy Ronaldo a appris la vie à Neymar (et un peu à Mbappé aussi)

Real-PSG: Comment papy Ronaldo a appris la vie à Neymar (et un peu au petit Mbappé aussi)

FOOTBALLPas toujours inspiré, le Ballon d’Or a tout de même été décisif à deux reprises, contrairement au Brésilien…
Julien Laloye

Julien Laloye

L'essentiel

  • Le Portugais a inscrit un doublé contre le PSG pour porter son total à 11 buts en C1 cette saison.
  • Le quintuple Ballon d'Or a largement gagné son duel à distance avec Neymar.

De notre envoyé spécial à Madrid,

L’histoire du mec plus vieux qui finit par se faire piquer la place par un plus jeune que lui est connue, ça s’appelle la vie. Mais on sous-estime trop souvent la capacité du petit vieux à emmerder la jeunesse jusqu’au bout. Au Bernabeu, ça a donné un grand Ronaldo et un tout petit Neymar. On ne retire rien pour autant. Le Portugais est sur le déclin, il choisit moins ses matchs qu’il les subit, et sa pointe de vitesse fait désormais peine à voir quand on se souvient du fougueux étalon des débuts. Ajoutons même qu’il est devenu maladroit. On a compté pas moins de trois opportunités que le grand CR7 sans pitié pour la misère humaine aurait conclues par un tomahawk en lucarne

  • Le face-à-face raté face à Areola après une passe merveilleuse de Marcelo
  • Cette frappe du gauche au-dessus en pleine surface sur une mauvaise relance de Berchiche
  • Ce coup franc plein axe à 20 mètres offert par Lo Celso, avant un autre un peu plus lointain suite à une vilaine simulation de Modric.

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Trois occasions salement vendangées. Et pourtant, le quintuple Ballon d’Or termine avec un doublé, penalty + genou. 101 buts en Ligue des champions avec le Real Madrid, 11 cette saison. Bim bam boum. « Sur Ronaldo, c’est compliqué de toujours dire la même chose, a plaisanté Zidane en conférence de presse. Il a montré encore une fois dans les grands rendez-vous qu’il faut toujours compter sur lui. Et il a marqué encore deux buts ».

Voilà qui devrait lui permettre d’aller gratter une nouvelle augmente dans le bureau de Florentino Perez. Et on ne parle pas de 100 euros bruts. La presse madrilène ne parle que de ça, quand elle ne parle pas de Neymar. Le président madrilène aurait accepté le principe d’une revalorisation de son contrat si le Portugais se montrait aussi décisif que l’an passé dans les grands matchs (comprendre en C1, le Real n’a plus que ça à jouer).

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Mission accomplie pour le Tom Cruise madrilène, qui l’a joué grand prince en zone mixte, comme s’il était au-dessus du bas peuple.

« Marquer le penalty juste avant la pause a été important parce que nous savions que Paris était une équipe très dangereuse. Quand on marque et que l’équipe gagne, c’est toujours un moment spécial. Ce soir, cela m’a souri, j’ai marqué deux buts et j’ai aidé l’équipe à gagner. Mais nous savons que la confrontation n’est pas encore pliée. »

La comparaison avec le bilan statistique de Neymar, son pendant côté parisien, fait mal. Le Brésilien a beaucoup tenté, on ne peut pas lui enlever, mais sans jamais avoir la bonne idée au bon moment, en dehors de cette ouverture lumineuse pour Mbappé qui aurait dû faire but en début de seconde mi-temps. En fait, il nous a un peu rappelé le Ronaldo plus jeune des mauvais jours. Celui qui provoque inlassablement sans rien réussir, jusqu’à foutre en rogne tout le monde.

Neymar a perdu 24 ballons et multiplié les mauvais choix

Le Brésilien boitillait un peu quand il est passé devant nous, cadeaux offerts un peu partout sur les chevilles par la maison Nacho, et il a fait court : « Mon analyse, c’est que nous avons commis des erreurs à certains moments. Nous n’avons pas eu la tranquillité et la maturité, surtout en fin de match. Je crois qu’il a manqué quelques petites choses à notre équipe. » Pas d’autocritique, donc, mais logique. Après tout, Neymar n’a pas été le seul à décevoir devant. Cavani est rarement passé aussi inaperçu que mercredi, au point d’être sorti à l’heure de jeu par Emery, et Mbappé a beaucoup raté, aussi, montrant que la génération d’après attendra son tour aussi.

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Celle de CR7 est toujours aux commandes, et cela inclut aussi Benzema. En écrivant ces lignes, on voyait le débat monté sur Twitter à propos de sa note dans L’Equipe (6), attribuée au seul copinage avec Hermel, pendant que la presse madrilène le saquait. C’est vraiment mal comprendre ce jeu que de ne pas reconnaître les mérites de l’attaquant français contre le PSG. Il a tout bien fait dans ses remises, dans ses déplacements, dans ses orientations, et même sur sa seule occasion, une frappe du mauvais pied joliment sortie par Areola. Les vieux ont la peau dure.