Monaco-Lyon: Malgré deux buts d'avance puis une supériorité numérique, l'OL s'effondre
FOOTBALL•Les Lyonnais ont cédé un sommet (3-2) à Louis II ce dimanche qui pourrait coûter très cher dans la course à la deuxième place...Jérémy Laugier
L'essentiel
- Porté par des buts de Mariano Diaz et Bertrand Traoré, l’OL avait totalement le match en main ce dimanche à Monaco après une demi-heure.
- Les joueurs de Bruno Genesio ont ensuite totalement craqué, malgré l’expulsion de Keita Baldé (44e).
- Après Nabil Fekir au match aller, Rony Lopes s’est transformé en héros tardif d’un Monaco-OL pour un succès (3-2) qui va beaucoup compter.
Les confrontations directes dans la lutte pour la deuxième place en Ligue 1 ne sont décidément jamais décevantes cette saison. Avec 4,6 buts de moyenne dans ces sommets, Marseille, Lyon et Monaco nous régalent. Le succès monégasque contre l’OL (3-2), aussi passionnant qu’étonnant ce dimanche a maintenu cette tendance.
L’OL avait tout pour lui. Les Lyonnais ne pouvaient rêver d’un meilleur départ dans un pareil choc. En une demi-heure parfaitement maîtrisée, ils ont pris les devants grâce à une nouvelle frappe aussi lointaine (32 m) que soudaine de Mariano Diaz (12e). Impliqué sur le but, Danijel Subasic s’est en plus blessé en percutant son poteau et a dû être remplacé par Seydou Sy. La démonstration collective impliquant Nabil Fekir, Memphis Depay et Ferland Mendy, et conclue par Bertrand Traoré (0-2, 28e) rappelait leur récente qualification en Coupe de France à Louis II (2-3).
Keita Baldé réveille l’ASM… puis le handicape. Totalement apathique jusque-là, Monaco est revenu dans le coup à la surprise générale en sept minutes. Il a pour cela fallu un exploit individuel de Keita Baldé (1-2, 31e) puis un penalty de Radamel Falcao (2-2, 37e), le huitième sifflé contre l’OL cette saison (deuxième total après Dijon). Mais cette séquence euphorique a vite été douchée par l’expulsion de Keita Baldé pour un tacle incompréhensible sur Ferland Mendy (44e).
L’OL puni par Rony Lopes. Perdant dans les grandes largeurs le fil de ce match malgré leur supériorité numérique et la sortie sur blessure de Radamel Falcao (55e), les joueurs de Bruno Genesio ont concédé les meilleures occasions en deuxième mi-temps. Déjà fébrile une semaine plus tôt à Bordeaux (3-1), la défense lyonnaise a encore sombré. Après un premier choc de Lopes remporté par le gardien de l’OL sur une frappe enroulée de l’ailier monégasque (68e), c’est bien Rony qui a eu le dernier mot face à Anthony (3-2, 87e) dans un final de folie.