OM-ASM: Sans KO, c'est le statu quo au sommet de la Ligue 1... Marseille et Monaco se neutralisent
LIGUE 1•Marseillais et Monégasques manquent une occasion de dépasser Lyon au classement de Ligue 1. Le nul est pourtant logique…Au stade Vélodrome, Jean Saint-Marc
L'essentiel
- Quatre buts et beaucoup de spectacle, ce dimanche soir, au Vélodrome.
- Marseille et Monaco ont fait match nul (2-2), dans un choc qui a tenu ses promesses.
Le choc au sommet a débuté à haute altitude. Et le ballon livré du ciel par des militaires a donné lieu à un beau combat entre Marseillais et Monégasques, déterminés à conquérir la deuxième place de Lyon. Statu quo après un match nul (2-2) logique : l’OM reste 3e, Monaco 4e.
>> Rami se rachète en trois minutes. Le défenseur central a offert une bien involontaire passe décisive à Baldé. Il n’est toutefois pas le seul coupable d’un énième but encaissé très tôt (4e).
Payet, Sarr et Rolando se sont aussi troués sur le coup. Mais c’est bien Rami qui s’est porté aux avant-postes se faire justice lui-même, quelques instants plus tard. Une montée pleine d’autorité, et, surtout, une tête smashée opportuniste, après un cafouillage dans la surface monégasque (7e).
>> Monaco fait trembler la défense olympienne. Quatre buts et demi en moyenne lors des quatre derniers matchs, « seulement » deux ce dimanche. Vu comme ça, la défense de l’OM progresse face à Monaco. En vérité, l’arrière-garde marseillaise est retombée dans ses travers : lenteur, manque de coordination et de confiance. Fabinho s’est ainsi baladé entre Gustavo, Rolando et Sakai, pour égaliser à la 51e, quatre minutes, seulement, après un but de Germain (47e), servi sur coup franc par Payet - la seule bonne action du capitaine olympien.
>> Un nul pas illogique. Le match aurait pu basculer pour Monaco, si l’arbitre de touche n’avait pas cru (à tort) que Jemerson était hors jeu (56e), ou si Mandanda n’avait pas sorti une très jolie claquette sur une (toute aussi jolie) frappe de Ghezzal. La pièce aurait pu aussi retomber du côté de l’OM : les reprises de Sanson (58e et 83e) et de Germain (79e) ont frôlé les montants. Le Vélodrome y a cru jusqu’au bout et a poussé d’une clameur incroyable l’entrée de Mitroglou, à la 90e. Pour le Grec, l’histoire aurait été incroyablement belle. Mais sans doute un peu injuste pour Monaco.