Bondée comme jamais, la zone mixte du Parc OL a livré trois moments assez insolites dimanche, après l’affiche de Ligue 1 entre Lyon et le PSG (2-1). Sans surprise, Jean-Michel Aulas est à l’origine de l’un d’entre eux. Après avoir dressé un bilan forcément euphorique d’un succès synonyme de deuxième place en L1, le tout dans un stade à l’affluence record en configuration football (57.582 spectateurs), le président lyonnais y est allé de sa confession : « Il faut que vous disiez tous que Bruno [Genesio] est un mec génial, je l’aime très fort aussi. »

Un premier instant lunaire suivi d’un des rares passages cette saison de Layvin Kurzawa devant les médias. Après avoir expliqué ce revers inattendu par un joli « on joue contre des humains aussi », le latéral gauche est revenu sur sa prestation personnelle, marquée par une reprise de volée incroyable mais aussi par un dégagement manqué à l’origine du deuxième but de l’OL. « Je juge mon match un peu comme ma vie en ce moment, indique l’ancien monégasque avec un sourire forcé. Je fais des choses bien et quand je fais mal quelque chose, ça gâche un peu tout. »

Memphis Depay, « l’incassable »

S’il y en a bien un qui se trouvait dans une humeur bien différente, c’est le héros du soir Memphis Depay, buteur décisif dans les arrêts de jeu. Après avoir eu droit sur Canal + à une nouvelle pitrerie de Laurent Paganelli, « You find the lucarne at the end of the match », l’international néerlandais n’a pas mis longtemps à nous rappeler pourquoi il était un personnage à part dans le monde du football.

« "Comme à Guingamp, vous étiez remplaçant aujourd’hui, vouliez-vous prouver des choses à votre entraîneur ? »

« - Je n’ai rien à prouver à mon entraîneur. Je joue pour Dieu, et seulement pour Dieu. Bien sûr que j’étais frustré, c’est normal. Mais je fais mon truc, je travaille dur. Vous pouvez tenter de tout me faire, me mettre en dehors de l’équipe, je reviendrai. Je suis incassable." »

Ne change surtout rien, Memphis, vraiment.