On allait forcément faire attention au résultat du Dijon, après la claque reçue sur la pelouse d’un PSG record (le fameux 8-0, Neymar, et tout le reste). La claque ? Que dis-je, « un gros coup de poing », dixit le coach de Strasbourg Thierry Laurey avant la rencontre, qui se méfiait de la réaction des Dijonnais.

Toujours malade à l’extérieur

Alors ? Eh bien, rien de neuf sous la pluie diluvienne alsacienne. Dijon ne gagne toujours pas à l’extérieur. Depuis la 10e journée de championnat et un succès à Metz.

Et puis le DFCO, pire défense de Ligue 1, encaisse toujours trop. Dans de moindres proportions que contre le PSG certes. Mais au stade de la Meinau ce fut tout aussi rapide qu’au Parc des princes.

Strasbourg a ouvert son compteur dès la 5e minute, grâce à Aholou. Et a doublé la mise à la 19e sur un penalty transformé par Lala.

Sursaut d’orgueil quand même

Mais sur cette pelouse (très) mouillée, les Dijonnais menés 2-0 avaient décidé de ne pas boire la tasse. Le geyser parisien avait été suffisant mercredi. Strasbourg a un peu moins le pied sur le ballon, Dijon l’orgueilleux se bouge.

Et c’est Tavares qui, seul au second poteau, ouvre le compteur dijonnais (33e). Reynet, se montrant impeccable dans ses cages sur plusieurs occasions strasbourgeoises, a permis aux siens d’avoir encore l’opportunité de recoller au score. Ce que fera Hadadi quelques secondes avant le coup de sifflet de l’arbitre.

« On va pouvoir s’appuyer sur ça »

Plus dangereux en seconde période, Dijon se fera finalement punir sur un nouveau penalty, à la 79e, encore transformé par Lala.

Frustré du résultat, le coach du DFCO, 14e ce samedi, Olivier Dall’oglio veut retenir l’état d’esprit de ses troupes : « C’est le grand point positif de la soirée. On va pouvoir s’appuyer sur ça. Des matches on en gagnera. Les joueurs ont montré qu’ils ont du caractère, ils sont courageux, ils ont envie de s’en sortir. Cette réaction-là me donne de grands espoirs. »