TFC-FC Nantes: «Commedia dell'arte»… Pascal Dupraz ironise sur le comportement des Nantais
FOOTBALL•Pour l’entraîneur du TFC, les Nantais ont trop cherché à gagner du temps mercredi soir, lors du match nul (1-1) au Stadium, en Ligue 1…Nicolas Stival
L'essentiel
- Selon l’entraîneur du TFC, les Nantais ont joué la comédie lorsqu’ils menaient au score.
- Dupraz évoque au sujet du FCN « un football simpliste, simple, mais diablement efficace ».
Que l’on se rassure, Pascal Dupraz va mieux, après son malaise survenu vendredi soir. De retour sur le banc ce mercredi contre Nantes (1-1) en Ligue 1, l’entraîneur du TFC n’a pas déçu en conférence de presse d’après-match. Logiquement soulagé par le nul arraché sur le fil, Dupraz a toutefois jugé que les arrêts de jeu n’avaient pas duré assez longtemps. Max-Alain Gradel a marqué le penalty de l’égalisation toulousaine à la 95e minute, juste avant le coup de sifflet final.
Car pour le Savoyard, faussement naïf, les Canaris ont beaucoup joué la montre, afin de conserver l’avance acquise grâce à Rene Krihn dès la 19e minute.
« « C’était vraiment la Commedia dell’arte ce soir [de la part] des Nantais qui sont pourtant extrêmement solides défensivement – il faut saluer leur performance — très difficiles à bouger, mais qui me semblent fragiles. Mais la fragilité ne dure qu’un temps, c’est ça qui m’étonne. Cela dure deux, trois minutes et après la fragilité laisse place à la vaillance » »
Passé le volet « Actors Studio », l’entraîneur de l’avant-dernier de Ligue 1 a rendu hommage à sa façon au football pratiqué par la formation de Claudio Ranieri, cinquième. « On a assisté à un match entre une équipe — il faut la féliciter et féliciter son coach — qui défend très bien, qui a un football simpliste, simple, mais diablement efficace, et une autre équipe qui s’améliore dans la tenue, la possession, les attaques placées. »
S’il assume ses torts dans le très mauvais classement des Violets, Pascal Dupraz a pointé aussi, lors de certaines rencontres précédentes, « des penaltys inexistants qu’on voit une fois par siècle et des penaltys évidents sur nos joueurs [non sifflés] qui nous empêchent de prendre des points ».
De son côté, le président nantais Waldemar Kita n’avait ce mercredi pas de mots assez durs pour déplorer le « péno » accordé et transformé par Gradel. D’où l’expression : « Chacun voit midi à sa porte ».