Claudio Ranieri ne s’est pas présenté en conférence de presse, mercredi soir à l’issue de ce TFC - Nantes (1-1). Selon son adjoint Paolo Benetti, dépêché à sa place, l’entraîneur du FCN avait mal à la gorge. Il était aussi très remonté contre l’épilogue d’une rencontre que le technicien italien a pensé remporter jusqu’à ce penalty converti par Max-Alain Gradel (90e+5), à la suite d’un contact entre l’attaquant ivoirien de Toulouse et le gardien Ciprian Tatarusanu.

Waldemar Kita, lui, n’a pas masqué son courroux, dans la zone mixte du Stadium : « Dimanche [contre Paris], on nous refuse un but [de Sala, sur hors-jeu], cette fois on nous met un penalty qui apparemment n’y est pas, a grincé le président des Canaris. Il ne faut pas être obsédé par cela. Mais je trouve que ça pose quand même de gros problèmes. »

Que Thomas Léonard, l’arbitre du soir, se rassure, il y en a eu pour toute sa corporation, trois jours après l'incroyable «Chaprongate». « Il faut que tout le monde soit cohérent dans la manière de juger, a repris Kita. Le monde entier se fout de nous. Il y en a marre de passer pour des clowns. On nous dit que ça s’équilibre mais ce n’est pas vrai du tout. » Le volcanique président a relancé son idée d'« une école de l’arbitrage », en rappelant que son équipe avait déjà été lésée, selon lui, « contre Marseille, Rennes ou Saint-Etienne ».

Et les autres Nantais, au fait, qu’avaient-ils à dire sur le sujet ? « Je crois qu’il y a penalty », a lâché sans fioriture Paolo Benetti, avant les déclarations de son patron. « Le gardien touche un peu Gradel », a confirmé le défenseur central Nicolas Pallois. En fait, tous les Canaris s’accordaient sur deux choses : ils ont perdu deux points au Stadium et auraient dû « tuer » la rencontre bien avant le penalty toulousain de la discorde.