FOOTBALLLe malaise de Dupraz, «un élément déclencheur» dans l'opération maintien?

TFC: Et si le malaise de Pascal Dupraz était «un élément déclencheur» dans l'opération maintien?

FOOTBALLAu repos ce week-end, l’entraîneur du TFC fera son retour sur le banc de touche de l’avant-dernier de Ligue 1 mercredi contre Nantes…
Nicolas Stival

Nicolas Stival

L'essentiel

  • Pour David Barriac, l’un de ses adjoints, le malaise de Dupraz pourrait contribuer à la réaction d’une équipe actuellement relégable.
  • Le TFC peut sortir de la zone rouge en cas de bons résultats mercredi contre Nantes puis samedi à Montpellier.

Il est apparu souriant et détendu, comme s’il avait l’habitude de parler aux journalistes trois fois par semaine. Pourtant, David Barriac (47 ans) travaille d’ordinaire loin des médias. L'entraîneur-adjoint du TFC a remplacé au pied levé Pascal Dupraz ce mardi à la mi-journée en conférence de presse, à cause de l’examen médical que devait passer le technicien savoyard, après son malaise survenu vendredi soir.

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Barriac s’est voulu rassurant en indiquant que Dupraz, absent dimanche à Saint-Etienne (2-0) mais présent mardi à l’entraînement, ferait bien son retour sur le banc mercredi face à Nantes. « Devant les joueurs, Pascal n’a quasiment pas évoqué cela, affirme l’adjoint, déjà présent au côté du technicien à Evian-Thonon-Gaillard , jusqu’à l’été 2015. Il a dit qu’il avait eu un petit malaise après une séance de sport, mais que le souci actuel, c’était l’équipe. »

Car le TFC pointe depuis ce week-end à l'avant-dernière place du championnat… « C’est une période pas facile, mais cela peut être un élément déclencheur, juge Barriac. Parfois, il faut des éléments déclencheurs pour créer quelque chose. »

Le déclic n’a pas eu lieu à Geoffroy-Guichard, d'où Toulouse est reparti battu, malgré huit occasions nettes. En mars 2016, juste après son arrivée au club, Dupraz avait déjà été victime d’un malaise, lors d’un entraînement, 15 ans après un infarctus et un an après une alerte cardiaque. Il avait raté le déplacement à Marseille (1-1) avant de revenir pour chapeauter le miracle du maintien.

Le capitaine Issa Diop n’est toutefois pas convaincu par la théorie de « l’élément déclencheur ».

« Le malaise du coach nous a touchés bien sûr. Mais je ne pense pas que cela fasse que nous sommes davantage impliqués. Nous sommes de grands garçons. Nous savons nous gérer même quand le coach est absent. Nous avions déjà connu cette situation. »

Une situation « embarrassante »

Le TFC devra sans doute trouver d’autres leviers pour sauver sa peau dans l’élite, en commençant par bien négocier les deux prochains rendez-vous contre Nantes puis à Montpellier, samedi. «Il n'y a pas le feu comme il y a deux ans lorsque nous avions dix points de retard », observe Diop.

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Non, puisque les Violets, à égalité de points avec Amiens, 18e et barragiste, comptent « seulement » deux unités de moins que Troyes, 17e, alors qu’il reste 18 journées. Mais pour reprendre l’expression du jeune défenseur central de 21 ans, la situation est « embarrassante ». Au minimum.