FOOTBALLDupraz, mercato, jeunes et supporters… Ce TFC soulève beaucoup de questions

Toulouse : Dupraz, mercato, jeunes et supporters… Ce TFC soulève beaucoup de questions

FOOTBALLAprès avoir manqué sa première partie de saison, l’équipe entraînée par Pascal Dupraz pointe à la 17e place de Ligue 1…
Nicolas Stival

Nicolas Stival

L'essentiel

  • L’avenir de Pascal Dupraz s’écrit toujours à Toulouse.
  • Plutôt que de parler mercato, l’entraîneur du TFC insiste sur les retours à venir des blessés longue durée.

Cet été, le TFC affichait l’ambition de finir le championnat parmi les dix premiers de Ligue 1. A mi-saison, il s’agit désormais d’assurer le maintien. Après leur défaite mercredi contre Lyon (1-2), les Violets occupent la 17e place, à égalité de points avec Lille, 18e et barragiste, une longueur devant Angers, 19e et premier relégable. Forcément, des questions se posent.

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Pascal Dupraz va-t-il rester ? L’entraîneur toulousain, sous contrat jusqu’en 2019, a toujours été clair : il ne démissionnera pas. « J’ai un président, c’est lui qui me paye, a-t-il rappelé après l’échec face à l’OL. Le jour où il aura décidé de ne plus me payer, j’abdiquerai, mais pas avant. »

Or, Olivier Sadran n’est pas un grand consommateur de coaches. Il avait attendu au maximum avant de lâcher Alain Casanova, en mars 2015, puis Dominique Arribagé, un an plus tard, et de le remplacer par Dupraz, artisan du miracle du maintien. Toulouse était à chaque fois relégable.

Quel mercato pour les Violets ? Si l’on écoute l’entraîneur savoyard, ses recrues de janvier se nomment François Moubandje et Jimmy Durmaz, les grands blessés de ce début de saison. L’arrière gauche suisse et le milieu offensif suédois devraient être sur pied début janvier, comme sans doute Steven Fortes, l’arrière central capverdien recruté au Havre (Ligue 2) cet été en dépit d’une blessure au genou.

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Et sinon ? « On a un effectif extrêmement ténu, mais c’est voulu. Et ce n’est pas à moi de répondre à cette question. » Plutôt au président, donc. Toujours est-il que depuis le départ d’Oscar Trejo cet été en L2 espagnole, au Rayo Vallecano, la liaison entre le milieu de terrain et l’attaque est grippée…

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Côté départs, celui de Yann Bodiger ne surprendrait personne. Héros du maintien au printemps 2016 avec son incroyable coup franc victorieux à Angers (2-3), le milieu de terrain de 22 ans (six matchs de L1, dont deux comme titulaire cette saison) ne figure désormais même plus sur le banc.

Va-t-il y avoir de nouvelles révélations chez les jeunes ? Depuis les défenseurs Kelvin Amian (surtout) et Clément Michelin la saison dernière, qui avaient marché sur les pas d’Issa Diop et Alban Lafont, aucun jeune n’a percé en équipe première. Le milieu offensif Quentin Boisgard (20 ans), déjà professionnel et souvent complimenté par Dupraz, a laissé entrevoir quelques promesses à confirmer au fil de ses six apparitions, dont une seule comme titulaire.

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Entré en jeu lors de la dernière demi-heure à Marseille, le 24 septembre (2-0), l’attaquant Driss Khalid (18 ans) est retourné ensuite avec le TFC B, leader de sa poule de National 3 (cinquième division) où s’illustre également le milieu offensif Hakim El Mokeddem (18 ans). Peut-être le prochain Pitchoun à avoir sa chance en L1… « On ne va pas faire jouer les moins de 17 ans, l’équipe est déjà très jeune », affirmait toutefois Pascal Dupraz, la semaine dernière.

Le TFC (enfin, surtout Dupraz) va-t-il enfin se réconcilier avec les supporters ? Entre mauvais résultats et déclarations tonitruantes de Dupraz, les supporters, notamment les ultras, ont pris la mouche depuis plusieurs semaines. Après le match contre Lyon, le technicien a, pour la première fois depuis longtemps, tenu un discours positif à l’égard des fans violets. « On n’a pas gagné de point mais on a retrouvé notre public en deuxième période, s’est-il félicité. Il nous fera gagner des points si on reproduit cette mi-temps, intéressante sur le plan du jeu. »

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Les Indians Tolosa 93, eux, ont continué leurs critiques décalées. Après Kaamelott devant Caen (2-0), le groupe ultra du virage Brice-Taton a puisé son inspiration dans La Cité de la Peur pour rédiger l’une de ses banderoles déployées à la fin de la rencontre face à l’Olympique lyonnais.