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TFC-OL: Encore une histoire de penaltys... Un Lyon bien pâle mate des Toulousains à mi-temps
FOOTBALL•Lyon n’a pas été très bon, mais cela a suffi à dominer Toulouse, pourtant bien meilleur en seconde période…
Nicolas Stival
L'essentiel
- Grâce notamment à un penalty inexistant, Lyon garde sa place de dauphin du PSG en Ligue 1.
- Le TFC, vaillant, reste 17e et en sursis.
Décidément, Pascal Dupraz n’y arrive pas contre Lyon avec Toulouse. Pour la quatrième fois en quatre matchs depuis l’arrivée de l’entraîneur savoyard en mars 2016, la troisième à domicile, son TFC a chuté face à l’OL, ce mercredi (1-2).
Encore une affaire de penaltys. Pour la septième fois d’affilée, il y a eu un penalty dans un match de Toulouse. Et même deux. L’arbitre François Letexier s’est d’abord laissé abuser par la chute du Lyonnais Mariano Diaz, absolument pas touché par le gardien Alban Lafont (23e).
Pas de quoi perturber Nabil Fekir, auteur de son 13e but de la saison en L1, le meilleur total de l’OL à égalité avec l’avant-centre dominicain. Côté Violet, Max-Alain Gradel mettra aussi un péno, tout au bout des arrêts de jeu (90e+5). Anecdotique, puisque Rafael avait plié l’affaire juste avant (90e+3).
Lyon très pâle. Les trois premiers (Paris, Monaco et Lyon) ont gagné ce mercredi. L’OL boucle donc la phase aller à neuf points du PSG, leader a priori intouchable, mais à égalité avec l’ASM, qui ne le devance que d’un but (+27 contre +26). Son sixième succès d’affilée à l’extérieur en L1 a sans doute été le plus poussif.
Après avoir dominé la première demi-heure, les hommes de Gérald Baticle (sur le banc à la place de Bruno Genesio, suspendu) ont été bousculés par la fougue toulousaine, même désordonnée. Anthony Lopes, déjà étincelant dimanche contre Marseille (2-0), a sauvé son équipe d’un superbe arrêt devant Corentin Jean (86e). Quatre minutes plus tôt, il avait vu une tête d'Andy Delort s’écraser sur le poteau. Autrement dit, Lyon a déçu, mais a assuré l’essentiel.
Le TFC plus que jamais en danger. Toulouse ne doit qu’à une meilleure différence de buts par rapport à Lille (tenu en échec par Nice, 1-1) de ne pas être barragiste avant les fêtes. Tombeur de Dijon (2-1), Angers, 19e et premier relégable, revient à hauteur du duo. Cependant, s’ils n’ont pas forcément affiché une grande maîtrise technique, les Violets ont fait preuve ce mercredi d’un enthousiasme qui peut laisser présager des jours meilleurs.
