Celle-là, elle fait désordre. Six jours après avoir concédé le nul à domicile contre Nantes (1-1), Bordeaux est tombé sur la pelouse d’Amiens, samedi soir (1-0). Enfin, plus exactement au Havre, où cette rencontre avait été délocalisée à la suite de l’affaire de la barrière effondrée au stade de la Licorne, contre Lille.

Quoi qu’il en soit, ce deuxième revers en dix journées de Ligue 1, après la rouste à Paris le 30 septembre (6-2), fait désordre, et Jocelyn Gourvennec en est bien conscient. « Quand on veut jouer le haut de tableau, il faut être capable de battre les promus », admet l’entraîneur girondin. Et cela, même si on est privé pendant la majeure partie du match de son meilleur joueur, le Brésilien Malcom, entré en la 74e minute.

« Il joue beaucoup et il a eu un souci musculaire à un quadriceps jeudi à l’entraînement, explique Gourvennec. Il fallait le ménager, on n’a pas pris de risque. » Surtout dans la perspective de la venue de Monaco au Matmut Atlantique, samedi. En l’absence de l’attaquant virtuose, le trio offensif titularisé au Havre (De Préville, Mendy, Cafu, de gauche à droite) n’a pas brillé.

Et Bordeaux, plutôt amorphe, a fini par céder suite à un corner, sur une frappedu milieu amiénois Guy Ngosso entre les jambes de Benoît Costil (64e). Sur le podium de L1 voici un mois, les Girondins occupent désormais la septième place, après avoir pris un tout petit point lors des trois dernières rencontres.