FOOTBALLCeltic Glasgow–PSG: «Un message envoyé à l’Europe ? On verra contre le Bayern », Paris calme les ardeurs

Celtic Glasgow–PSG: «Un message envoyé à l’Europe ? On verra contre le Bayern », Paris calme les ardeurs

FOOTBALLEn détruisant le champion d’Ecosse chez lui, Paris a confirmé qu’il s’avançait avec des objectifs plus élevés que jamais en Ligue des champions…
Julien Laloye

Julien Laloye

De notre envoyé spécial à Glasgow,

C’était un soir à passer pour des guignols dans toute l’Europe après le mercato que l’on sait. Il y avait tout pour, le public et l’adversaire, mais le PSG n’a pas transpiré une seconde au Celtic Park, infligeant aux Ecossais leur plus lourde défaite à domicile de leur histoire en Coupe d’Europe. Une branlée clinique, presque froide, comme si c’était un vulgaire Bate Borisov en face. Difficile d’envoyer message plus clair aux plus grandes équipes du plateau : cette saison, il y a un nouveau prétendant au titre, pas juste un nouveau riche de plus qui pense venir manger ta gamelle avec Lucas et Jesé.

Evidemment, que ce soit le président, l’entraîneur, ou les joueurs parisiens, personne n’a pas échappé au bombardement de questions sur le thème « Alors alors, ils doivent flipper leur race à Madrid et à Munich quand ils voient le match de ce soir, non ? ». Voilà pour les réponses,

>> Nasser Al-Khelaïfi, Jean-Michel modeste

Le président parisien est resté sobre, l’air du gars qui ne voit pas de quoi on parle. « On n’a envoyé aucun message, si ce n’est à nous-mêmes. Ce qui compte, c’est ce qu’on fait nous, comment on joue, comment on avance. Pour aller au bout en Ligue des champions, il faut gagner 13 matchs. On a juste franchi la première étape. Mais c’est bon pour la confiance des joueurs ».

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>> Thiago Silva, Jean-Michel perroquet

Le capitaine a repris mot pour mot le discours du grand chef. « Ce n’est pas un message pour les autres, mais pour nous-mêmes, pour dire que nous sommes capables d’un match comme celui-là. On doit continuer à travailler, à penser de manière positive parce que la saison sera longue, mais on a la possibilité d’en faire une bonne. Le Bayern ? Nous sommes prêts à affronter aussi les bonnes équipes, on l’a montré un petit peu aujourd’hui ».

>> Unai Emery, Jean-Michel prudent

L’entraîneur espagnol sait qu’il a 99 % de chances de se faire virer s’il ne fait pas au moins demi-finale, alors bon, il s’agirait pas de mettre la remorque avant le kangoo. Le club et nous, nous voulons apprendre des choses qui se sont passées l’an dernier. Travailler pour améliorer les choses. C’est un processus. Le club a fait un grand travail avec le mercato. Avec beaucoup de tranquillité, nous voulons continuer notre chemin. Pour la confiance, l’équilibre de notre équipe, ce succès est bon. Nous gérons avec calme. Les moments difficiles vont venir »

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>> Adrien Rabiot, Jean-Michel résume tout

Comme souvent, le milieu international a poussé un peu plus loin le raisonnement que la moyenne. Déjà parce qu’il a jeté un œil aux autres résultats et qu’il a constaté, comme nous, que les gros n’avaient pas dans la dentelle mardi. « Les favoris ont tous gagné largement, donc on n’est pas les seuls à envoyer un message. Le Bayern, dans 15 jours, ce sera déjà une autre opposition ».

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Une opposition drôlement attendue. Parce que le Bayern, par la voix de ses dirigeants, a beaucoup critiqué le mercato parisien, parce qu’Ancelotti va revenir à Paris, parce que le club allemand reste une référence européenne qui gagnait encore la compétition en 2013, et parce qu’il faut se rendre à l’évidence : les deux matchs contre le champion d’Allemagne sont les seuls qui vont nous intéresser d’ici décembre si l’on s’en tient au PSG. Les autres ? On comptera les buts et on ramassera le respect à droite à gauche, si on retrouve des morceaux.