FOOTBALLGrande victoire pour le Mexique, ses fans n'insultent plus le goal adverse

Coupe des Confédérations: Grande victoire pour le Mexique, ses fans n'insultent plus le gardien adverse

FOOTBALLLa situation était si problématique que la Fédération avait été obligée de communiquer avant la rencontre...
Nicolas Camus

N.C. avec AFP

La Fédération mexicaine (FMF) en avait marre et avait passé un appel à ses supporters. Il a apparemment été reçu. Lors de la rencontre de Coupe des Confédérations face à la Nouvelle-Zélande jeudi, aucune insulte à l'encontre du gardien adverse n'a été entendue, contrairement aux rencontres précédentes. Ce n'est «pas un triomphe», a estimé vendredi le capitaine du Mexique Andres Guardado, même si cela «aide beaucoup» la sélection.

La situation était problématique, si bien que la FMF avait appelé dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux à cesser de crier «puto!» («pédé!») lorsque le gardien adverse dégage la balle. «Nous les joueurs avons fait l'effort d'inviter les gens à arrêter (de lancer ce cri), même si nous savons que ce n'est pas une offense et qu'il y a des choses et des mots pires dans le foot. Mais vu comment la Fifa le perçoit, c'est bien que ça se soit arrêté lors du dernier match», a-t-il ajouté.

«La Fifa a fait un énorme effort pour identifier les gens, et je crois qu'on a expulsé deux de nos compatriotes à cause de ce cri. Une décision radicale a été prise pour que ça s'arrête, a également relevé le milieu de terrain. J'espère qu'on continuera dans cette voie, pas seulement ici (en Russie) mais aussi lors de nos prochains matchs de qualification à la maison. Cela nous aide beaucoup, que ça s'arrête.»

«Comme vous le savez, la Fifa prend très au sérieux le chant que nous faisons quand le gardien (adverse) dégage, et les sanctions possibles sont lourdes. Continuer avec ce comportement ne contribue en rien aux efforts produits sur le terrain si à cause de cela nous perdons le match, si on arrête le match ou si on vous expulse du stade; nous y perdons, vous y perdez, nous y perdons tous», avait expliqué la FMF.