De notre envoyé spécial à Monaco,

Ça a été le grand jeu de la zone mixte, après la qualification acquise face à Dortmund : trouver un Monégasque qui se mouillerait et dirait qui du Real Madrid, de l’Atlético ou de la Juventus il préférerait affronter en demi-finale. Spoiler alert, on part sur un échec.

Radamel Falcao : « On verra, peu importe. [Subtile relance sur une éventuelle préférence pour l’Atlético, où il a joué de 2011 à 2013]. Non, les trois, c’est bien. C’est formidable pour Monaco de retrouver les demi-finales treize ans après, pour le football français aussi. »

Tiémoué Bakayoko : « Je n’ai aucune préférence, on est dans le dernier carré, ce sont trois superbes équipes donc peu importe l’équipe. Il faudra encore redoubler d’effort. On verra au tirage au sort. »

Leonardo Jardim : « Pour nous, il n’y a pas de choix, ce sont trois très belles équipes. Notre ambition, c’est de profiter des demi-finales et de jouer avec nos qualités. Les quatre équipes peuvent gagner la compétition ».

Valère Germain : « Il n’y a que du lourd de toute façon, alors on verra. Peut-être éviter la Juve, ce serait bien, parce qu’on les a pris il y a deux ans donc voir d’autres stades, d’autres ambiances, ce serait sympa. »

Vadim Vasyliev : « Peu importe, on est prêts à affronter tout le monde ».

Bah oui, il faut dire que déjà, les Monégasques « n’avaient pas prévu du tout » de se retrouver là (dixit Vadim). Partis du troisième tour de qualification, fin juillet dernier, ils ont déjà disputé quatorze matchs dans la compétition. Alors quoi qu’il arrive lors du tirage au sort, vendredi, ça sera tout bénéf.

S’ils ne seront pas favoris, Jardim et ses hommes pourront quand même s’appuyer sur un bon souvenir du passé. Depuis la version moderne de la Ligue des champions, en 1994, c’est la septième fois qu’un club français atteint le dernier carré. Et le seul qui a réussi à franchir la marche jusqu’à la finale, c’est l’ASM, en 2004. Le Prince Albert a très envie de connaître à nouveau cette douce sensation.