Personne n’avait compris en Angleterre. Samedi, pour la rencontre si importante dans l’optique de la Ligue des champions face à Liverpool, Arsène Wenger avait laissé Alexis Sanchez sur le banc au coup d’envoi. Cela a valu au coach français beaucoup de critiques, tout au long du week-end. Car les Gunners ont pris l’eau (défaite 3-1), se montrant dangereux uniquement en seconde période… lorsque le Chilien est entré en jeu. En fait, il s’agissait non pas d’un choix tactique mais d’une sanction de la part de l’Alsacien.

Le Telegraph rapporte en effet ce lundi que Sanchez a payé par cette mise sur le banc son comportement virulent envers ses coéquipiers, ces derniers temps. Le Chilien a même été au cœur d’une dispute la semaine dernière. Quelques joueurs ont voulu s’expliquer avec lui à propos d’une somme de petites choses qu’ils ont mal pris : le fait d’avoir quitté un entraînement au milieu de la séance, d’avoir jeté ses gants à terre après un match nul contre Bournemouth (3-3, début janvier), de s'être mis en colère lorsqu’il avait été remplacé en fin de match alors qu’Arsenal menait 4-0 contre Swansea (14 janvier).

Bref, le Chilien agace. Et le fait qu’il ne veuille pas (encore ?) prolonger son contrat, qui arrive à échéance en juin 2018, ne plaide pas pour sa cause. L’avenir d’Arsenal paraît le soucier de moins en moins. Le Telegraph ajoute que tout cela pourrait profiter au PSG, intéressé depuis de longs moins par sa venue. En tout cas, on a connu meilleure préparation pour tenter de remonter quatre buts au Bayern Munich en 8e de finael retour de Ligue des champions.