FOOTBALL5-3? Le retour est «presque plus facile à aborder comme ça», croit Monaco

City-Monaco: Le retour? «Il est presque plus facile à aborder comme ça», selon les Monégasques

FOOTBALLAu moins, il savent ce qu'ils ont à faire: attaquer, attaquer, attaquer...
Nicolas Camus

Nicolas Camus

De notre envoyé spécial à Manchester,

Vite, vite, vite, le match retour ! A peine remis du magnifique n’importe quoi de ce 5-3, tout le monde a en tête la seconde manche de cette confrontation entre Manchester City et Monaco en 8e de finale de la Ligue des champions. Très bien embarqués à la mi-temps (1-2) puis de nouveau à l’heure de jeu (2-3), toujours bien partis à la 70e (3-3), encore dans la course à la 76e (4-3), les Monégasques auront finalement fort à faire après avoir encaissé, peut-être, le petit but de trop dans les dix dernières minutes.

Il faudra gagner par au moins deux buts d’écart… enfin, sauf si ça se termine sur un 6-4, éventualité à prendre en compte puisqu’apparemment, il ne faut jurer de rien cette saison avec les clubs français en Ligue des champions. Mais on n’en est pas encore au set de tennis. Pour l’instant, concentrons-nous sur l’état d’esprit des différents acteurs au sortir de ce premier acte.

Déjà, et c’est le plus important, les Monégasques ne sont pas abattus. « C’est presque plus facile de l’aborder comme ça en fait, ose Bakayoko. On sait qu’il faut qu’on marque des buts, il n’y a pas de question à se poser. » Ses coéquipiers ne vont pas non plus jusque-là, mais le fond de la réflexion est la même. « On n’aura rien à perdre, embraye Raggi. On va tout donner à la maison, et c’est loin d’être impossible. »

Guardiola : « Si on ne marque pas, on sera éliminés. »

Bon, ils n’allaient pas dire non plus que tout est cuit et que ça ne sert à rien de jouer le retour, mais quand même, on a senti que les brèches qu’ils sont parvenus à ouvrir sur ce match aller les avaient inspirés. « Bien sûr qu’il y a de la place, assure Subasic. On a quand même montré qu’on avait beaucoup de qualité, on peut faire un grand match chez nous. » « Pourquoi c’est possible ? « Parce qu’on a une grande équipe, avec de grands joueurs, et parce qu’on marque beaucoup de buts », ajoute le vice-président Vasilyev.

On est plutôt d’accord là-dessus. Petit détail, en revanche, il faudra juste arrêter d’en prendre. Et pour ça, ce qui s’est passé à l’Etihad Stadium doit servir de leçon. « On va devoir mettre plus de rigueur défensive, c’est certain, dit Valère Germain. Ces rencontres se jouent sur des détails, on l’a bien vu. On est jeunes, on apprend. »

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En tout cas, les Citizens ne débarqueront pas sur le Rocher en claquettes. Ils se sont fait trop peur, ils ont trop souffert pour se voir déjà en quarts. Et pas question de jouer le 0-0 qui va bien. « On n’ira pas pour défendre notre avantage, dit Guardiola. Maintenant, on se connaît mieux l’un l’autre. On va ajuster des choses, eux aussi. On va essayer de marquer d’autres buts, car si on ne marque pas, on sera éliminés. » On est content, on a la même analyse que Pep sur le match de sa défense.