FOOTBALLPSG-Monaco: De Matuidi à Areola, cinq histoires des coulisses du Parc

PSG-Monaco: De Matuidi à Areola, cinq histoires des coulisses du Parc

FOOTBALLIl s'en est passé des trucs dans ce match...
Blaise Matuidi lors du match entre le PSG et Monaco le 29 janvier 2017.
Blaise Matuidi lors du match entre le PSG et Monaco le 29 janvier 2017. - AFP/FRANCK FIFE
Romain Baheux

Romain Baheux

Sauf passion irrésistible pour la primaire de la gauche, l’amateur de foot a regardé PSG-Monaco en long en large et en travers dimanche soir. Et si vous avez vu le péno de Cavani et l’égalisation dans les derniers instants de Bernardo Silva (1-1), vous avez peut-être raté quelques événements de la soirée. On vous rembobine l’affaire, impressions des coulisses à l’appui.

Blaise Matuidi a eu du mal

Comme toujours très volontaire, l’ami Blaise Matuidi avait laissé ses quelques capacités techniques dans le coffre de sa bagnole. Mais quand on l’a vu se pointer le premier en zone mixte, personne n’a eu le courage de lui demander le pourquoi du comment de ce festival de centres moisis et de passes ratées.

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« On est déçus, mais c’est le football », nous a-t-il, en substance, répondu dans les couloirs du stade. Sauf que ce que tu nous as montré, ça ne l’était pas vraiment, du football.

Alphonse Areola, responsable ?

Oui, encore. Entré pour pallier la blessure de Kevin Trapp, le gardien français a fait ce qu’il sait faire de mieux ces derniers temps : encaisser un but évitable. Cette fois, c’est la frappe de l’égalisation de Bernardo Silva qui fait jaser. Même si elle est légèrement détournée par Thiago Silva et que ses défenseurs ne font pas beaucoup l'effort pour monter sur le Portugais, on se dit qu'il y avait moyen de la sortir.

Si on n’a pas vu le bout de son nez en zone mixte, il a pu compter sur ses potes pour le défendre. « C’était compliqué pour lui, souligne Thomas Meunier. Sa vue était masquée et on ne sort pas assez vite. C’est une erreur collective. » « Quand on défend près du but, la possibilité existe, lâche Emery. De manière générale, c’est parce qu’on n’a pas eu la maîtrise que nous voulions. » De manière générale, il a encore perdu des points dans son duel qui l’oppose à l’Allemand.

Ronnie était là, le public a kiffé

Il est arrivé sous un déluge d’applaudissements. De passage dans la capitale, Ronaldinho est venu donner le coup d’envoi fictif de la rencontre, écharpe du PSG autour du cou. Evidemment, il n’a pu s’empêcher de faire le malin avec la balle.

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Mais Ronnie n’est pas venu seul. Le Brésilien a pu retrouver l’un de ses potes du PSG 2001-2002, Mikel Arteta. Aujourd’hui employé dans le staff de Pep Guardiola à Manchester City, il est d’ailleurs venu avec son boss, présent pour espionner Monaco, adversaire des Monégasques en huitième de finale de la Ligue des champions.

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Thomas Meunier a été le meilleur Parisien

Serge Aurier peut s’inquiéter. Même s’il est rentré de la CAN, le latéral droit voit sa place de titulaire dans le couloir droit de la défense lui échapper progressivement. La faute à un homme, le très intéressant Belge Thomas Meunier, dont le centre amène le penalty parisien dimanche.

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« C’est mon match le plus mature avec le PSG, est-il venu ensuite expliqué, pas peu fier. J’ai essayé de gérer la rencontre offensivement et défensivement. J’ai moins couru que d’habitude mais j’ai été plus intelligent dans mes déplacements et dans mes courses. » Belle analyse. Vivement la reconversion comme consultant.

Le pourquoi d’un choc qui déçoit

Désolé, on fait partie de ceux qui vous avaient vendu ce PSG-Monaco comme un sommet attendu d’extase footballistique. On en était loin, même si les puristes de la tactique ont aimé. « Les deux équipes se retenaient un peu, souligne Meunier. On était dans la gestion, personne ne voulait prendre de risques. » « On a défendu en bloc, et on a vu que c’était compliqué pour eux de trouver des décalages », se félicite Valère Germain.

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Outre la trouille respective, l’absence d’un joueur offensif en grande forme a manqué. De part et d’autre, les vedettes annoncées -Cavani, Draxler, Falcao, Bernardo Silva dans une moindre mesure- n’ont pas réussi à sortir le match dingue nécessaire à enflammer l’affaire. « C’est vrai qu’il n’y a quand même pas eu beaucoup d’occasions de but », souffle Valère Germain, songeur. On en veut plus pour Monaco-Nice samedi, on prévient.