Cette histoire, on la connaissait très vaguement. En 2009, Samir Nasri aurait envoyé après une altercation avec ce dernier à l’entraînement d’ Mais mardi soir, l’ancien défenseur des Bleus a livré, , sa version de l’incident. Une réponse aux propos du milieu de terrain la veille.

Il y a sept ans, William Gallas, , séjourne avec une partie de sa famille à l’hôtel Costes à Paris avant de rejoindre l’équipe de France à Clairefontaine. « Quand je sors de l’hôtel, des personnes viennent à ma rencontre pour me parler, explique-t-il. Je reconnais quelqu’un qui était avec Nasri à l’entraînement. Il me dit Samir est dans la voiture, on va le voir. »

« Mon cousin est policier, il regarde ce qu’il se passe autour et en revenant vers moi, il me parle en créole et il me dit : “Ne va pas là-bas”, poursuit William Gallas, qui s’en était alors déjà pris à Nasri dans son autobiographie. Je jette un coup d’œil sur le côté et je vois quelqu’un d’accroupi avec un sac. »

« On voulait te péter la gueule ? » « Sûrement »

Selon l’ancien défenseur de Tottenham, le ton monte entre les proches de Nasri et les cousins de Gallas. Ce dernier affirme avoir vu dans le fameux sac « des Tasers. Heureusement que j’étais entouré, parce que je ne sais pas ce qu’il se serait passé ».

« On voulait te péter la gueule », lance . « Sûrement », répond le joueur. Le lendemain, le défenseur arrive à Clairefontaine et s’explique en privé avec le milieu. « Ce que tu as fait, ça dépasse le cadre footballistique. Là, on est en face, on sort régler nos problèmes et c’est fini, lui aurait-il raconté. Mais tu n’envoies pas des personnes faire ça. »

Lundi, Samir Nasri à « L’Equipe du Soir ». Le joueur de Séville avait affirmé être venu, sans préciser la raison, à l’hôtel Costes avec deux amis « mais il [Gallas] était avec sept amis à lui ».