Il assurait avant la rencontre que son équipe « surfait sur une certaine confiance ». Ce n’était pas vraiment la même chose 90 minutes plus tard, après le cinglant 7-0 infligé par . Philippe Hinschberger, le coach de , ne savait pas trop quoi penser de ce match où absolument rien n’a fonctionné. «Je suis entre le rire et les larmes. On s’attendait à souffrir, mais on s’est trompé de combat. On s’est mis en difficultés tout seul», estime l’entraîneur.

Evidemment, la claque fait mal, mais les promus messins, quatrièmes au classement avant cette 8e journée, ne vont pas non plus tout remettre en cause. «A part passer pour des cons, on s’en remettra. Le coach, il a envie de disparaître dans la soute, dit . Dans un moment comme ça, le mieux c’est de la fermer, prendre des informations sur ce qu’il s’est passé, car parler à chaud c’est très dangereux, car on est sous le coup de la frustration et de l’humiliation.»

Côté monégasque, on s’est bien amusé. Lemar, Germain, Silva, Fabinho, Carrillo (deux fois) et Boschilia en ont profité pour gonfler leurs statistiques. Et l’ASM a décroché là la plus large victoire de son histoire à l’extérieur. « Après le 3-0, le match était fini. Metz a toujours essayé de marquer un but, donc ils nous ont laissé beaucoup d’espaces et avec un bon jeu de transition et un bon travail collectif, on a pu mettre sept buts », analyse .

Ce carton vient clore un magnifique mois de septembre pour , en tête de la Ligue 1 (avant le match de Nice dimanche après-midi) et de leur groupe de . « La saison est encore très longue. Ce n’est pas parce qu’on a gagné 7-0 qu'on ne va pas continuer à travailler pour progresser et à être ambitieux. » On peut faire confiance à Jardim pour ça.