Que serait la Ligue 1 sans ? Pas grand-chose. Samedi, c’est du côté du Stade Louis II que les arbitres se sont illustrés, en refusant, avec un peu de retard, ce que l’entraîneur d’ , Stéphane Moulin, pensait être l’ouverture du score de Karl Toko Ekombi à la 52e minute.

Le paradoxe de l’arbitre-assistant

L’attaquant camerounais, qui venait de reprendre un ballon repoussé par Subasic, apprendra presque une minute plus tard, alors que étaient prêts à engager, que son but venait d’être refusé.

La scène est étonnante. L’arbitre assistant - qui n’avait pas levé le drapeau sur l’action en question - appelle l’arbitre central. S’ensuit une longue discussion débouchant sur l’annulation du but inscrit par le SCO d’Angers. De quoi rendre le coach complètement furax.

« Ils (les arbitres, ndlr) ont raison. Mais ça, ça peut faire jurisprudence. Maintenant un arbitre de touche, qui n’a pas levé son drapeau, peut faire annuler un but. C’est honteux. C’est une faute professionnelle, une faute technique. C’est contre l’éthique. On a l’impression d’être des dindons », a déploré le technicien angevin. Les dindons d’une mauvaise farce.

But litigieux inscrit dans la foulée pour Angers

Toujours est-il que, quelques instants plus tard, les Angevins ouvriront la marque à Monaco sur un but litigieux de Diedhiou, qui a repris à bout portant une déviation de la main d’Ndoye.

« Je n’ai pas vu. Mais s’il y a main il faut la siffler. On a le sentiment que quand il y a une bêtise, on en fait une autre pour compenser. Mais personne n’a demandé à l’arbitre d’accorder ce but », a conclu Moulin.

Ok, donc on fait le calcul. Si on remplace le but litigieux validé par le but bizarrement refusé, ça nous fait un pour Angers, et deux pour Monaco. Ce qui donne 2-1 pour l’ASM. Ça manque un peu de cohérence, tout ça…