PSG: C'est nous ou les Parisiens ne comprennent rien aux consignes d'Unai Emery?
FOOTBALL•Le club de la capitale reste sur une défaite et un nul avant d'accueillir Arsenal en Ligue des champions mardi...Romain Baheux
Peut-être que le mardi 13 septembre 2016 restera dans l’histoire du football. Peut-être retiendra-t-on que ce soir-là, a donné une leçon tactique à l’Arsenal d’Arsène Wenger. Peut-être ira-t-on en conférence de presse saluer le génie du technicien espagnol. Mais à la veille de l’entrée en lice , on a surtout l’impression que pour l’instant, le coach arrivé cet été dans la capitale peine à se faire comprendre de ses hommes.
Illustration en un mois : est passé du 4-2-3-1 au 4-3-3, a testé Marco Verratti en numéro dix puis s’est amusé à changer six joueurs de position à la mi-temps du nul contre Saint-Etienne vendredi (1-1). Face aux Verts, on a souvent vu des joueurs perdus sur le terrain, qui agissaient rarement ensemble, peinaient à être encore assimilés.
« Ben Arfa ne défend pas bien, tout comme Lucas, glisse l’ancien joueur parisien , présent au Parc vendredi. Parfois, on voit des joueurs, comme Verratti, tenter d’aller chercher haut l’adversaire mais souvent, ça presse mal, ou trop haut et ça laisse ensuite plein d’espace sur le reste du terrain. Je vois des joueurs déjouer et ça ne me plaît pas. »
« On a du mal à intégrer la mentalité du coach »
« On a du mal à intégrer la mentalité du coach, . Quand je parle avec mes coéquipiers et qu’ils me décrivent la mentalité sous Laurent Blanc, c’est totalement différent. Je veux dire, c’est blanc et noir. Pour eux, ça change. Il va nous falloir un peu de temps pour pouvoir le retranscrire sur le terrain. »
Mais là où un José Mourinho a chargé , Unai Emery, pourtant pas aidé par les blessures de Thiago Silva ou Javier Pastore, fait tout pour orienter les critiques dans sa direction. « C’est moi le responsable, a-t-il souligné. C’est moi qui demande à mes joueurs de faire ce qu’ils font. Ce n’est pas une question de méthode, c’est une question de travail tous les jours. » D’ici à mardi, ça laisse quand même assez peu de temps pour bosser.