FOOTBALLLes 10 choses qui nous font dire que cet Allemagne-Italie va être grandiose

Euro 2016: Dix preuves que le quart de finale Allemagne-Italie va être grandiose

FOOTBALLLes champions du monde en titre vont se mesurer aux tombeurs des champions d'Europe. Vivement samedi...
Nicolas Camus

Nicolas Camus

Evidemment, le quart de finale entre la France et l’Islande, dimanche, aura une place à part dans notre petit cœur tricolore. Mais franchement, l’affiche qui nous excite le plus pour cette nouvelle étape de l’Euro aura lieu la veille, devant le chanceux public de Bordeaux. L’Allemagne, qui sort d’une démonstration en marchant face à la Slovaquie, face à l’Italie, aussi impressionnante que surprenante contre l’Espagne… ça promet, et même plutôt dix fois qu’une.

1. Oh, qu’on a aimé ce match de l’Italie face à l’Espagne !

Une défense magnifique, oui, de la rigueur tactique, évidemment, mais pas que. Ce 8e de finale face à l’Espagne, l’Italie aurait pu le gagner 5-0. Le ballon ressort proprement, les attaques partent à 2 000 à l’heure avec quatre ou cinq joueurs qui déboulent à chaque fois vers la surface adverse, Giaccherini a du feu dans ses petites jambes et l’improbable duo Pellè-Eder se trouve parfaitement. On en redemande, et vite.

2. L’Allemagne n’est pas encore à fond

Les Allemands ont roulé sur la Slovaquie ? Mouais, ce 3-0 n’était pas mal pour un échauffement. Joachim Low l’a bien dit après la rencontre. « On doit encore progresser si on veut remporter ce tournoi. Dans tous les domaines, on doit élever notre niveau. »

3. Les Allemands ont rendez-vous avec l’Histoire

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4. Müller va bien finir par planter

On se répète à chaque match, mais cette stat est tout de même hallucinante. Thomas Müller, l’homme qui plante but sur but en Coupe du monde et au Bayern, n’a toujours pas marqué en huit matchs de championnat d’Europe.

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Le monde semble persuadé qu’il le fera quand ça comptera vraiment, par exemple à la 83e pour faire basculer ce quart de finale. On attend de voir ça.

5. L’Italie va se lâcher

Perdre en quart de finale face aux champions du monde en titre, après être sorti en tête de sa poule et pris sa revanche sur l’Espagne, qui l’avait rossée en finale en 2012, n’aurait rien de déshonorant pour l’Italie. Surtout dans ce contexte (moins de talents, forfaits de Verratti et Marchisio). Alors les Italiens vont jouer libérés à présent, et ça pourrait faire mal. « On s’est offert le droit de rêver, d’avoir cette inconscience qui pourrait nous faire faire quelque chose d’extraordinaire », dit Gorgio Chiellini. Tremble, l’Allemagne.

6. Neuer vs Buffon

L’actuel meilleur gardien du monde face l’ex-meilleur gardien du monde, qui ne s’est pas non plus transformé en manchot à 38 ans passés. En témoigne son arrêt décisif à la 88e minute, lundi, alors que les Italiens ne menaient que d’un but à ce moment-là. Quant à l’Allemand, on ne sait plus quoi dire d’un gars qui va chercher les ballons en lucarne en donnant l’impression de s’étirer après une bonne nuit de sommeil. Celui qui voudra marquer un but samedi aura intérêt à faire les choses bien.

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7. Les deux meilleures défenses d’Europe, dans leur style

Le rugueux trio de la Juventus Chiellini-Bonucci-Barzagli d’un côté, la classieuse future charnière du Bayern Boateng-Hummels de l’autre, en voilà une belle opposition. On dirait bien à Adil Rami, qui n’aura pas à préparer France-Islande, de se coller devant la télé et de prendre quelques notes.

8. Antonio Conte, ce spectacle permanent

Le sélectionneur est un génie tactique. C’est aussi un showman que l’on peut passer 90 minutes à admirer devant son banc de touche sans s’en rendre compte. Il commande ses joueurs à chaque instant, et quand ça ne lui plaît, il n’est pas du genre à cacher ce qu’il ressent. Et tant pis pour le ballon qui passe par là.

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9. Pas de Thiago Motta pour mettre des gifles

On t’a vu Thiago… L’arbitre n’a mis qu’un carton jaune, mais l’Italien sera tout de même suspendu pour cette rencontre.

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10. Après « l’exploit », « l’exploit titanesque » ?

Ça lui a si bien réussi avant l’Espagne qu’il a remis ça. Dès la fin du 8e de finale, Antonio Conte a ressorti sa spéciale « De toute façon, c’est pas nous qu’on attend ». Il aurait tort de s’en priver. Ainsi, l’Italien a déclaré qu’il faudrait « un exploit titanesque » pour que ses joueurs sortent l’Allemagne. Même son homologue islandais n’est pas allé aussi loin. Mais vu que Conte motive ses troupes à la hauteur de ses propos, on a hâte de voir ce que ça peut donner sur le terrain. Pas vous ?