Euro 2016: Manifestement, la Pologne avait très envie de se faire la Suisse en huitième
FOOTBALL•Les Polonais terminent deuxième du groupe, derrière la Mannschaft…C.L.
A Marseille
Lewandosvki et ses petits copains ont peut-être mal lu le tableau de la poule C avant de commencer leur dernier match, contre l’Ukraine. Au Stade Vélodrome ce mardi, les Polonais se sont montrés pour le moins « mouligasses », ils décrochent logiquement la deuxième place de leur groupe, laissant la tête à l’Allemagne. Alors qu’ils auraient pu retrouver un troisième de groupe en huitième, ils devront donc en découdre avec la Suisse, samedi 25 juin à Saint-Etienne.
Mais que s’est-il passé ?
Ceux qu’on a cherché : « Allo, madame la ministre, oui, on a perdu la sélection nationale de Pologne là »
La petite sélection ukrainienne avait le champ de patates rien que pour elle pendant 45 minutes. On ne savait pas où étaient les Polonais, mais visiblement pas sur le terrain. Au bout de 30 minutes, les Ukrainiens – qui n’avaient rien à jouer puisque déjà éliminés – avaient d’ailleurs 60 % de possession de balle. Et franchement, on aurait dit 100 %, ça aurait été la même. Glik a juste placé une petite tête largement à côté du but de Pyatov (21e), qui a juste eu l’intérêt de lui faire un peu se dégourdir les jambes. Pour le reste, il a fallu attendre la pause et probablement une bonne gueulante de Nawalka, pour les voir se réveiller, mais sans fulgurance non plus.
Celui qui nous a déçus : Ça va les vacances Lewandovski ?
Quatrième minute. En un quart de seconde, on s’est dit, c’est bon, l’attaquant du Bayern va fumer les Ukrainiens sur place. On voyait tout, le triplé du Polonais, l’Allemagne qui passe deuxième, le papier « Pourquoi les Polonais vont gagner l’Euro » et les cours de polonais gratos offert par la rédac. Mais non. Le petit génie a foiré un tir inratable. Alors que son collègue Milik lui dépose un centre parfait au point de penalty, Lewandovski a trouvé le moyen de rater le cadre. La suite ne fut qu’une lente disparition de la surface de la Terre. D’ailleurs, celui qui a sauvé l’honneur des Polonais, c’est Blaszczykowski (décrété nom de famille le plus dur à écrire sans fautes), et il a fallu attendre la 54e minute.
Ceux qui nous ont fait plaisir : L’Ukraine pour la gloire a tout (mal) tenté
En entrant sur le terrain, ils savaient déjà qu’ils étaient éliminés. Mais les Ukrainiens ont quand même accouru avec vigueur vers le but de Fabianski. Franchement, en première mi-temps, on aurait largement parié sur un but des jaunes et bleus. Zozulya, l’homme à la coupe la plus improbable du monde, s’est jeté avec désespoir à la pointe de l’effectif.
Le problème, c’est que toutes leurs tentatives étaient affreusement maladroites. Ce n’est pas pour rien qu’ils quittent l’Euro par la petite porte avec trois défaites dans leur valise. Une fois de plus, ils sont chouettes ces Ukrainiens. Ils sont plutôt mauvais, mais ils sont chouettes.